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Paris, FR.

Tiana

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Tiana.

Je pose mon sac sur ma chaise et me laisse tomber sur mon lit. La toussaint est enfin là, et j'avoue que ça fait plaisir de se dire qu'on est en vacances. Même si à cause du bac on doit continuer à réviser, ça fait du bien un peu de repos.

Avec Cezar on a décidé que pendant les vacances on se verrais que le mercredi. On était sensé se voir aujourd'hui, mais il était pas vraiment d'humeur. Je sais pas si il est toujours énervé à cause de se qu'il c'est passé au café. Je vais juste lui laisser du temps avant de venir lui reparler.

Alors que je m'apprête à prendre la sieste de ma vie, la porte de ma chambre s'ouvre sur mon père.

– Tu ne fais pas de cours particulier aujourd'hui? Demande mon père

Je sais très bien que quand il rentre dans ma chambre de cette manière il attend quelque chose de moi.

– Non, il se sentais pas bien.

– Bien. Tu devrais en profiter pour revoir ta composition.

Je soupire légèrement pour ne pas qu'il remarque. Je le savais.

– Je viens à peine de rentrer, et je suis exténuée. Je vais faire une sieste et promis je revoir la musique, ok? Je dis pour lui faire gentiment comprendre que je ne compte pas le faire la tout de suite

Il me regarde comme pour essayer de me faire changer d'avis, mais pas aujourd'hui. Aujourd'hui je suis beaucoup trop fatigué.

– D'accord, soupire t-il, mais pas plus de deux heures, après ça je veux entendre la mélodie remplir l'appartement.

Je lui sourit et me replonge sous les draps.

– Encore une fois. Sort mon père assit sur le canapé

Je replace mon violon sur mon épaule, et repart pour la treizième fois. Mes doigts commence à sérieusement me brûler, je crois même qu'une entaille à mon index c'est formée. Même si mes doigts se sont forgés au fur et à mesure des années, j'ai l'impression qu'ils se sont complètement ramollis. Avant je pouvais jouer pendant des heures sans ressentir une seule douleurs, mais maintenant c'est différent. Ils sont forts, mais plus autant qu'avant.

– Ne te déconcentre pas Tiana, si tu ne fais pas un avec ton violon les juries le sentirons. Dit mon père avec son regard perçant

Cette scène me ramène à mon enfance. Mon père n'est pas un expert de la musique classique, mais il a une oreille très pointue, trop parfois. Au lieu d'entendre les émotions, il entend des notes. Il chercher la perfection dans la performance, non dans la mélodie, la perfection est tous se qui compte.

𝐓𝐰𝐨 𝐖𝐨𝐫𝐥𝐝𝐬 𝐀𝐩𝐚𝐫𝐭Où les histoires vivent. Découvrez maintenant