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Paris, FR

Paris, FR

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Tiana.

Je suis complètement exténuée que j'ai failli ne pas me maquiller ce matin. Devoir se lever à 4h30 juste pour ne pas rater son bus est l'une des pires sensations au monde.

– T'as tout ce qu'il te faut ma chérie. Me demande ma mère en me voyant enfiler mes chaussures

– T'inquiète papa m'a fait vérifier la liste au moins trois fois, je lui dis en levant les yeux au ciel, ne t'inquiète pas j'ai fais exprès d'oublier tous les vêtements hyper moche qu'il a mis dans ma valise.

Ma mère se met à rire et ajoute un paquet de biscuits dans mon sac à dos.

– Tu connais ton père ma chérie, toujours dans l'abus. Elle me fait un bisou sur le front, profite bien de ta semaine ma chérie tu en as vraiment besoin.

Je lui rends son bisou, sort de la maison, et attends que mon Uber arrive. Après quelques secondes d'attente et quelques minutes de trajet j'arrive enfin devant le lycée.

Quand j'arrive il n'y a que quelques personnes dont Cézar. Connaissant les filles elles auront un peu de retard, surtout Esther qui déteste se lever tôt.

Je m'approche de Cezar, qui lui fumer sa cigarette, et lui fait la bise.

– Je suis surprise que tu sois là aussitôt. Je dis un sourire visage

– Honnêtement? Même moi.

Je rigole à sa réflexion et le regard de jeter sa clope à la poubelle. Depuis le soir où on s'est embrassé, Cezar et moi n'avons pas vraiment parlé du baiser. En faite c'est limite comme si rien ne s'était passé. De toute façon ce n'est pas comme si ce baiser avait une signification et c'est peut-être mieux d'agir ainsi.

– Ça va pas être trop compliqué pour ton père de savoir que tu vas passer deux semaines sans pouvoir t'entraîner au violon. Demande t-il 

– Ha.Ha. Je roule de yeux, Il est pas inquiet du tout.

– Ouais non, j'te crois pas. Sort-il attendant que je lui dise la vérité

Je résiste quelques secondes puis finit par soupirer en lui disant la vérité.

– Il a parlé avec les professeurs pour être sure que j'ai au moins six heures de répétition par semaine. Je dis un peu gêné

– là tu peux pas me dire que c'est pas dans l'abus.

– Peut-être.

Pour être honnête je pense exactement comme lui. Je trouve que cette fois mon père est allé un peu trop loin, il a même donné un de mes violons à ma prof pour être sure que je ne l'oublie pas. Je préfère quand même ne pas le lui dire, je n'ai pas trop envie qu'il radote cette histoire pendant tout le voyage.

𝐓𝐰𝐨 𝐖𝐨𝐫𝐥𝐝𝐬 𝐀𝐩𝐚𝐫𝐭Où les histoires vivent. Découvrez maintenant