𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟻𝟺 - 𝘔𝘰𝘯 𝘊𝘩𝘦𝘳 𝘓𝘶𝘬𝘢𝘴...

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Lettre Numéro 1 :

Lukas, 

J'espère qu'en lisant cette lettre, tu vas bien. J'ai décidé de t'écrire des lettres (et c'est débile je sais) car je sais que jamais je ne pourrais te dire tout ça en face. Je ne prévois même pas de les poster où de te les donner un jour mais voilà, si tu la lis, c'est à mon insu. 

Je ne te cache pas que j'ai hâte de faire la rencontre de ton frère dans cinq jours, mais il faut que tu saches que quoiqu'il arrive, je serais là pour te soutenir et être à tes côtés, dans n'importe quelle situation. 

Je suis fière de l'homme que tu es en train de devenir, tu as repris tes études en main, même si tu es une gourde en chimie, je vois vraiment que tu y mets du tiens et ça, ça me gonfle le cœur de joie. 

Passons à autre chose, ce que tu ne sais pas, ce que tu dois savoir, ce dont j'ai toujours eu envie de te parler... La mort de mes parents. 

Nous vivions à New York City à cette époque, mes parents et moi. Franck n'était pas encore marié et c'était une samedi 5 mai, le jour de mon anniversaire. 

On m'avait laissée seule chez nous, papa et maman étaient allés faire des courses rapides, dans ma chambre, j'étais tranquille lorsqu'un cri est venu m'arracher de ma lecture, suivi d'un coup de feu. 

C'était ma maman qui avait hurlé. 

J'ai entendu des voix disant que l'inconnu (L'un des deux) allait monter voir s'il n'y avait personne, il est arrivé dans ma chambre et il a commencé à chercher, je m'étais cachée dans mon placard... Mon téléphone à vibré quand j'ai composé un numéro et c'est là qu'il m'a entendue...

Je voyais ses yeux gris-noir me regarder en face, sauf qu'il ne me voyait pas à cause de l'obscurité dans le placard. Il a voulu ouvrir la porte mais l'autre lui a crié de la ramener car la police pouvait débarquer d'une seconde à l'autre. 

Si tu avais vu ses yeux menaçants... J'étais figée sur place... Mais parfois, je me dis que s'il m'avait tuée, je serais au moins en paix, je ne vivrais pas torturée comme ça. 

C'est comme ça que je suis descendue en bas, j'ai rapidement appelé la policé après avoir découvert mes deux parents, ça m'a traumatisée... 

Franck m'a emmené ici en Californie, on a préféré déménager et comme il avait une entreprise à LA, tout ça s'est fait dans les plus brefs délais... Le jour du procès, il me mitraillais du regard. Tu aurais du voir son crâne rasé, ses tatouages monstrueux et son air assassin.... J'ai cru qu'il allait se jeter sur moi... 

Je n'ai plus jamais remis les pieds à New York. Et je ne compte pas le faire de si tôt. 

Ton arrivée ici m'a foutu le même effet que celui que j'ai eu quand j'ai croisé son regard noir, tu fais peur aussi, tu sais ? T'as le même froncement de sourcils que lui. 

Je sais pas trop comment finir cette lettre, si jamais tu vois que l'encre a bavé quelque part, c'est parce que je pleure en écrivant. 

En espérant que tu arrêteras d'être con un jour. 

Bien à toi, Lindsay. 




𝟓 𝐌𝐈𝐍𝐔𝐓𝐄𝐒 𝐀𝐖𝐀𝐘© [𝚃𝙴𝚁𝙼𝙸𝙽𝙴]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant