Bon, évidemment, en me réveillant de ma sieste, c'est encore pire. Je regarde l'heure, et me rend compte que je vais sûrement arrivé en retard pour le diner, et que je n'ai pas touché à mes cours de la soirée. Je vais donc devoir rester éveillé tard.
Bref, je me lève en vitesse et sors de ma chambre, croisant au passage Kirua Bon, au moins, je suis pas tout seul en retard.
Je les suis jusque la salle à manger, où mes parents, mon grand-père, et mes autres frères sont là.
Malgré ma réticence pour cette idée, je m'assois en face de mon géniteur et le regarde un instant dans les yeux, avant de balayer la pièce du regard. Miruki a un sourire mauvais, je le sens pas.Et j'avais raison de me méfier. En plein milieu du repas, quand mon père me demande comment s'est passée ma journée, je n'ai pas le temps de répondre que Miruki étouffe un petit rire, exprès évidemment.
Silva : quoi ? Il s'est passé quelque chose ?
Moi : non, rien de spécial.
Miruki : si. Il était malade cet après-midi.
Moi : non, j'ai juste dis que je me sentais un peu mal.
Miruki : peut-être parce que tu as changé de voisin.
Moi : que...ça n'a rien à voir avec lui.
Silva : et qui est-ce, ce nouveau voisin ?
Miruki : le clown bizarre. Hisoka Morrow. Je t'en ai déjà parlé.
Silva : ah oui...et c'est ton voisin de classe ?
Moi : oui. Je n'y suis pour rien, mon ancien voisin lui a prit sa place, donc il a été forcé de s'asseoir à côté de moi. Je le connais même pas ce gars.
Miruki : tu le connais pas, mais tout les midis il veut que tu manges avec lui.
Moi : certes, mais comme je refuse et que je vaus plutôt mourir d'ennuis à ta table, je me répête, je ne le connais pas.
Simva : Miruki, tu ne m'avait pas dit que ce Hisoka était gay ?
Miruki : si. Plus gay que lui ça doit pas exister. Il arrête pas de draguer Illumi, et évidemment mon cher frère ne l'arrête pas. J'ai essayé de le raisonner ce matin, mais il ne m'a pas écouté.
Moi : si, je t'ai ecouté !
Miruki : alors tu étais où ce midi ?
Silva : quoi, tu n'étais pas au lycée ce midi ?
Moi : si, mais comme je me sentais mal, je ne suis pas allé manger. C'est tout.
Silva : mmh...sortez, tous. Je dois parler avec Illumi.Merde...c'est jamais pour me féliciter qu'il me parle seul à seul. Je le sens vraiment pas pour le coup.
Quand tout le monde a quitté la salle à manger, je regarde mon père, qui ne dit toujours rien, les mains jointes devant son visage.Silva : que ressens-tu en ce moment ?
Moi : je me sens mal.
Silva : à cause de ce Hisoka ?
Moi : non.
Silva : tu mens.
Moi : ...je lui ai dis d'arrêter de me draguer. Quand il m'a demandé pourquoi, j'ai....j'ai repensé à cet été.
Silva : je vois. Et que ressens-tu pour ce garçon ?
Moi : rien du tout.
Silva : tu mens encore.
Moi : tout ce que je ressens pour lui, c'est de l'agacement. Il m'énerve, son petit sourire arrogant m'insupporte, et sa voix aussi. Et, ses vêtements, ils sont si....si...ah, j'ai même pas les mots...
Silva : mmh...il t'énerve parce qu'il te tente. Tu le sais bien. Les vacances arrivent bientôt, tu retourneras au camp.
Moi : quoi ?! Non ! S'il te plait, je ne veux pas y aller ! Je ne ressens plus rien pour les hommes, je te le promet ! J't'en prie...ne m'y envoie pas encore...
Silva : c'est pour ton bien, tu le sais. Maintenant va faire tes devoirs s'ils ne sont pas finis, puis va dormir.
Moi : d'accord...Putain...il va m'y renvoyer...pendant les vacances donc dans un mois. J'ai un mois pour le convaincre que je n'ai pas besoin d'y aller, sinon je suis bon pour y passer les vacances.
C'est vraiment l'enfer ce camp de conversion...Pdv Hisoka
Le lendemain de cette journée étrange, quand je reviens à ma nouvelle place, une chose ne va pas. Illumi fait comme si la journée d'hier n'avait pas existé. Comme si on avait pas mangé tout les deux, comme si il n'avait pas eu un énorme fou rire en parlant de son frère avec moi, comme si...comme s'il ne me connaissait pas. Certes, on ne se connait pas vraiment. Mais je pensais qu'après hier, c'était dans la poche.
Mais non. Pendant les jours qui ont suivis, il a recommencé à manger avec son frère, à m'ignorer royalement, jusqu'à m'éviter. Je suis pas fou hein, je l'ai vraiment vu faire un dérapage au détour d'un couloir pour changer de direction quand il m'a vu.
Comme ça commence quand même à m'agacer, un soir, alors qu'il se dirige vers sa voiture avec son frère, je lui bloque le passage, un air mécontent sur le visage.Moi : je peux te parler ?
Illumi : j'ai rien à te dire, pousse toi
Moi : non. Pourquoi tu m'ignores comme ça ?
Illumi : je ne te connais pas, et je n'ai pas envie de te connaître. Maintenant, je dois rentrer, laisse moi passer.
Moi : non. Je veux une vraie raison.
Miruki : Hisoka, tu sais, tout les mecs ne sont pas pédés, alors laisse le tranquille.
Moi : toi tu la fermes et tu m'insultes pas, je t'ai rien demandé. Et toi.Je le fixe dans les yeux, et m'approche de lui un peu plus. Il recule, mais je l'attrape par les épaules et le plaque contre la voiture, me collant presque à lui.
Il semble paniqué, mais ne bouge pas, alternant son regard entre son frère et moi.Moi : eh, c'est moi qui te parle, pas lui. Regarde moi.
Illumi : lâche moi...
Moi : dis moi pourquoi tu ne veux plus me parler.
Illumi : on est pas ami, je te dois rien.
Moi : Illumi...j't'en prie dis le moi.
Illumi : non, lâche moi ! Je ne veux pas te parler, ni que tu me touches, ni sortir avec toi ! Je suis hétéro, alors maintenant tu me laisses tranquille.
Moi : tu sais, je mens souvent. Je dirais même tout le temps. Alors je sais quand quelqu'un ment.
Illumi : mais je te mens pas !
Moi : non. Tu te mens à toi même. C'est pire. J'espère que quand tu sauras que j'ai raison, tu reviendras vers moi.Sur ce, je le lâche, voyant que mes mots ont eu un impact sur lui. Je lance un regard mauvais à Miruki, puis tourne le dos à Illumi et m'en vais pour rentrer directement chez moi.
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"Sois toi-même" - Hisoka x Illumi - [TERMINE]
FanficUA scolaire, lycéen. Hisoka Morrow est une personne que l'on remarque. Par ses vêtements, son maquillage, sa coiffure, ou son comportement. Il est homosexuel, et il l'assume à 100 %, et tout le monde l'accepte, à force de voir qu'il ne prête pas att...