CHAPITRE 17 -- Pinnochio --

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"On ne fait qu'utiliser les autres dans le seul but d'obtenir ce qu'on veut." - Predestination

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⊙ À l'écoute : Je me perds, Jena Lee ⊙

« AAAAAÏÏEEUH !!! » hurlé-je.

Je viens de ressentir une atroce douleur dans ma cuisse, à l'endroit où la balle m'a effleurée. J'aimerais beaucoup savoir ce que je fais sur ma cuisse blessée, par terre, à côté de mon lit.

« Putain bordel de blessure de merde ! Ça fait mal cette connerie ! » marmoné-je.

J'entends des pas précipités dans le couloir. Ils sont au moins deux à courir.

- Nevaeh ! C'est toi ? dit mon frère, d'une voix assez forte.

- Et qui veux-tu que ça soit ?! Un ours en deltaplane ?! » lancé-je, de mauvaise humeur.

"Sans blague... Je croyais que t'allais être d'une humeur joviale, une fois réveillée..."

Salut, Jimini.

"COMBIEN DE FOIS JE VAIS TE LE RÉPÉTER ?! JE. NE. SUIS. PAS. JIMINI CRICKET, BORDEL !"

T'as qu'à changer d'apparence, écoute, hein. Bref.

« Pas de doute, c'est bien elle, disent en choeur Nathan et Bryce.

- Surtout, ne m'aidez pas à me remettre sur ce putain de lit ! J'm'en sors très bien ! »

Deux des trois réagissent. Seul Bryce ne fait rien. Ils m'aident à remonter sur le matelas.

« Et toi ! m'adressé-je à monsieur Bougnoul.

- Tiens, tu me reparles, toi ?

- Juste pour te réclamer mes 50 dollars ! J'suis revenue !

- Tu croyais vraiment que j'allais te les donner ? hausse-t-il un sourcil.

- En fait, tu as plutôt intérêt, puisqu'on a parié. Tu as donc promis que tu me les filerais si je gagnais.

- Et bien... J'ai menti.

- C'est pathétique. Moi qui pensais que t'avais au moins une parole.

- Tu sais bien que je suis un homme de gang ! Je te rappelle, comme tu me l'as déjà dit, qu'on ne peut pas me faire confiance !

- OH STOP ! On dirait des gamins ! » intervient Daman.

Bryce me regarde méchemment, puis repart, sans rien dire. Nathan soulève le long tee-shirt que je porte, de sorte à apercevoir la blessure. Il grimace.

« Il faut qu'on nettoie, en tombant dessus tu l'as réouverte.

- Nevy, tu ne peux pas faire comme tout le monde et ne pas bouger la nuit, quand tu dors ? soupire mon frère.

- Héé ! C'est pas toi qui as pris, hein !

- Je sais.

- J'ai dormi combien de temps ? changé-je de sujet.

- Ça allait faire deux jours.

- Oh putaiiin... Et je dois rester au lit combien de temps ?

- Idéalement, faudrait que tu restes allongée jusqu'à ce que ta blessure commence à bien cicatriser, soit environ une semaine et quelques. Sauf que te connaissant, dans deux heures, tu pourras déjà pu tenir, et tu vas essayer de te lever. »

Fille d'un infiltré (-J)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant