surnamessuck

Ça fait un moment que j’ai pas écrit. Des mois, des années. Autant dire des siècles. Pourquoi ? J’en sais trop rien. C’est même pas dit que ça s’arrange, que je m’y remette. Je ne sais plus comment on fait. 
          	
          	Écrire. C’est si étranger et pourtant, ça reste si familier. Par hasard, je suis retombé sur un ancien compte. J’écrivais, je postais. C’était aussi simple que ça. C’était pas extraordinaire, et j’attendais pas que ça le soit. J’avais besoin de balancer sur ce que j’avais ressenti, c’était fait. Et c’était très bien comme ça d’ailleurs. Puis j’ai arrêté. 
          	
          	Je ne sais plus comment écrire. Je ne sais plus comment j’écris. Mais pourquoi c’est encore tellement en moi ? La lecture de deux, trois textes ont suffit à m’en donner l’envie. Ça dépasse même l’envie à ce stade, c’est plus un besoin. 
          	
          	Ça brûle à l’intérieur de moi. 
          	
          	J’me sens brûler, vivant. Trop d’émotions qui s’entrechoquent pour sortir, jaillir de moi. Elles se bousculent, s’écrasent, se pressent. 
          	
          	Je dois écrire. 
          	
          	C’est la seule information qui me parvient dans ce chaos impossible à comprendre. 
          	
          	Je dois écrire. 
          	
          	Et, après ce temps passé en étant vide, sans le moindre sentiment, sans la moindre émotion, sans la moindre sensation, je sais ce qu’il faut. 
          	
          	Il faut écrire. 
          	
          	Parce que c’est ça qu’il me faut pour avoir l’impression de vivre. Parce que c’est ça qui m’brûle autant. Écrire pour vivre. Ou vivre pour écrire. Je sais pas trop dans quel sens je suis censée tourner ça, mais je sais que c’est lié. Je le sais, seulement maintenant. Je sais que je dois écrire, pour pouvoir vivre. Que je dois vivre, pour pouvoir écrire. 
          	
          	Puisque j’ai changé, grandi, mûri, je me serais peut-être attendue à des textes plus qualitatifs. Plus clairs. Mieux. Et pourtant, c’est toujours autant le bordel dans ma carcasse. Alors, non. Je suis toujours là. Rien n’a changé. Je laisse s’échapper le chaos qui règne en moi, tel quel. 
          	
          	Parce que je suis comme ça.

surnamessuck

Ça fait un moment que j’ai pas écrit. Des mois, des années. Autant dire des siècles. Pourquoi ? J’en sais trop rien. C’est même pas dit que ça s’arrange, que je m’y remette. Je ne sais plus comment on fait. 
          
          Écrire. C’est si étranger et pourtant, ça reste si familier. Par hasard, je suis retombé sur un ancien compte. J’écrivais, je postais. C’était aussi simple que ça. C’était pas extraordinaire, et j’attendais pas que ça le soit. J’avais besoin de balancer sur ce que j’avais ressenti, c’était fait. Et c’était très bien comme ça d’ailleurs. Puis j’ai arrêté. 
          
          Je ne sais plus comment écrire. Je ne sais plus comment j’écris. Mais pourquoi c’est encore tellement en moi ? La lecture de deux, trois textes ont suffit à m’en donner l’envie. Ça dépasse même l’envie à ce stade, c’est plus un besoin. 
          
          Ça brûle à l’intérieur de moi. 
          
          J’me sens brûler, vivant. Trop d’émotions qui s’entrechoquent pour sortir, jaillir de moi. Elles se bousculent, s’écrasent, se pressent. 
          
          Je dois écrire. 
          
          C’est la seule information qui me parvient dans ce chaos impossible à comprendre. 
          
          Je dois écrire. 
          
          Et, après ce temps passé en étant vide, sans le moindre sentiment, sans la moindre émotion, sans la moindre sensation, je sais ce qu’il faut. 
          
          Il faut écrire. 
          
          Parce que c’est ça qu’il me faut pour avoir l’impression de vivre. Parce que c’est ça qui m’brûle autant. Écrire pour vivre. Ou vivre pour écrire. Je sais pas trop dans quel sens je suis censée tourner ça, mais je sais que c’est lié. Je le sais, seulement maintenant. Je sais que je dois écrire, pour pouvoir vivre. Que je dois vivre, pour pouvoir écrire. 
          
          Puisque j’ai changé, grandi, mûri, je me serais peut-être attendue à des textes plus qualitatifs. Plus clairs. Mieux. Et pourtant, c’est toujours autant le bordel dans ma carcasse. Alors, non. Je suis toujours là. Rien n’a changé. Je laisse s’échapper le chaos qui règne en moi, tel quel. 
          
          Parce que je suis comme ça.

surnamessuck

Ce soir, j’ai parlé à quelqu’un qui s’est beaucoup ouvert à moi. Il a voulu que je me présente. Que je parle de moi. 
          
          Vous savez quoi ? Je lui ai donné envie de vivre. De vivre cette vie. Pas ma vie. Mais LA vie. En général. 
          
          C’est la plus belle chose qu’on pouvait me dire. Qu’avec les mots. J’ai peint la vie comme la merveille qu’elle était. Qu’avec mes mots. J’ai donné envie de vivre. 

_EtoileduCiel_

@ surnamessuck  waww
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surnamessuck

ils sont arrivés il y a trois heures. j’ai déjà envie de partir. fuir mais loin. très loin. à me demander ce que j’avais de nouveau à raconter en me coupant et ne m’écoutant pas quand je commençais à parler. et me reprochant de ne rien raconter ? et me faisant tous les reproches possibles en si peu de temps ? ils sont forts. très forts. 

surnamessuck

j’en viens à trembler d’énervement. obligation de sortir avec ma chienne. seul être que je supporte avec mon frère. 
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surnamessuck

ils ont fouillé ma chambre pour y jeter des trucs ? et ça part en reproche depuis 5 heures maintenant. après on me demande pourquoi j’ai aucune productivité. environnement toxique les gars c’est pas possible. 
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surnamessuck

j’étais en train d’écrire une dizaine de lignes pour vous raconter quelque chose que je résumerai rapidement. du moins, autant que je le peux. 
          
          étant donné que je ne retrouve plus mon ancien, j’ai un nouveau Tumblr. 
          
          il servira principalement à poster des rendus de lecture trop longs pour contenir ailleurs. 
          
          mais il y aura des à côté. parce que je ressens plus de liberté et d’inspiration sur cette plateforme que pourtant je n’utilise jamais. que je n’utilisais jamais, du moins, jusqu’à maintenant. 
          
          des idées qui se concrétiseront donc. à suivre. 
          
          pseudo @ artristement