Les yeux perdus sur l'érème du lointain, la polypnée ne déroule pas les polypes tentaculaires des marées miséreuses de mes ventricules intrinsèques. Polymnie a oublié d'affûter mes couteaux ; la chryséléphantine chrysalide des crises enfantines, ( des chrysanthèmes pour mon âme ! ), s'est échouée sur moi sans que je puisse vaincre ma bauge. 《Tu m'as donné ta boue et j'en ai fait de l'or》disait Baudelaire au monde. Mais j'ai échoué mes pinceaux, et j'en ai fait des déplorables statues pleurant sur leurs moignons survécus de revers primesautiers. J'ouvrirai les fleurs de cinabre jaillissant aisément des nervures de mon bois pour pantin. Gambader sur l'aubifoin n'aide pas toujours à garder l'argyronète de mes hauteurs cervicales loin de ma raison diaphane, malgré le charme des thébaïdes. Assurément je me fais toujours du mouron comme une primulaceae prostrée lors des fêtes animales. Les joues rougies des belles dames dans les salons antiques de gloire ô combien immarcescible ont fini dans des vases, et les digitales ont posé le doigt sur les chiens déchantant qui se déchirent en hurlant sur les radios et les flammes de leur instinct grégaire… J'aurai besoin de mandragore pour calmer le compteur Geiger, si je n'essayais point de mettre un point final aux alexandrins que reniflent d'un air circonspect les insectes de mon espèce, ceux qui aiment s'entendre ahaner leurs refrains. Ah, j'en suis certain, je préfère contempler le terrain de l'érème du lointain.{}{}{}
Contrainte: placer argyronète, aubifoin, cinabre, primesautier, chryséléphantine.
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Les cycles des courtils
PoetryPuisque j'ai l'habitude de souvent fermenter de la gadoue, et que l'on plante de tout dans les jardins cervicaux, autant recycler ses patchwork de ruclons. En clair, la partie cachée de ma marmaille, sans forme, sans raison, à l'orée de l'éclaircie...