Pré-refrain
Où a-t-on posé les rivets des rives d'avenir
Quand le givre s'est posé sur l'heure du devenir ?Refrain
Tissons à nouveau des parades aux hivers
Des trimeurs qui gueulent aux antiques nymphes
Alors que jamais ne coule le feu alexitère
Dans nos fronts qui s'abaissent et notre froide lymphePré-refrain
Où a-t-on posé les rivets des rives d'avenir
Quand le givre s'est posé sur l'heure du devenir ?Refrain
Cherchons à nouveau des parades aux hivers
Des trimeurs qui gueulent aux antiques nymphes
Alors que jamais ne coule le feu alexitère
Dans nos fronts qui s'abaissent et notre froide lymphe.Couplet 1
Je ne suis qu'un de ces loups fielleux
Crachant sur son frêle dossier d'écume
L'exsudat cristallin de ses yeux
Qui se perd dans les frimas qui s'allument
Des rébus rebutés et muets oubliés !
Je voudrais que mon plein myocarde
Ait connu la pernicieuse gelée
Pour que la douleur s'acagnarde
Et pour piétiner l'anamnèse
Qui sous un lit d'asphodèles
Cesserait enfin de cogner à l'aise
Mon hypophyse, banquise éternelle
Et mes pieds découpés par les racines
Et mes mains démunies d'avoir
Cherché à nouveau les mines
De lueurs au fond du désespoir.Pré-refrain
Où a-t-on posé les rivets des rives d'avenir
Quand le givre s'est posé sur l'heure du devenir ?Couplet 2
Je ne suis qu'un de ces loups frileux
Qui avortent leur aorte dérisoire
Cripoussant parmi les cafards bigleux
Qui grignotent nos âmes dans le noir
Et le pernion s'allume sur cette viande froide
Qui palpite à peine dans l'écorce roide
Qui crie aux demeurés, aux derniers,
Aux amants de vices patentés
Les vis qui brisent l'horrible berceuse,
Celle qui atteint le sommet de froidure
Brisée par le chaos d'une voix doucereuse
Nous plongeant dans l'abîme-engelure
Et nous revendant des portails comblés
Vers des intérieurs de rêves déshumanisés
Des tiers désaffectés d'affection dépeuplée
Et l'ancien arrache-coeur qui tait
Les pleurs de nos alarmes au rabais !Refrain
Tissons à nouveau des parades aux hivers
Des trimeurs qui gueulent ou antiques nymphes
Alors que jamais ne coule le remède alexitère
Dans nos fronts qui s'abaissent et notre froide lympheRefrain
Cherchons à nouveau des parades aux hivers
Des trimeurs qui gueulent aux antiques nymphes
Alors que jamais ne coule le feu alexitère
Dans nos fronts qui s'abaissent et notre froide lymphe !○○○
Réponse au Défi N°1 des mini-concours "Les murmures littéraires"
Ou écrire les paroles de la chanson en média
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Les cycles des courtils
PoetryPuisque j'ai l'habitude de souvent fermenter de la gadoue, et que l'on plante de tout dans les jardins cervicaux, autant recycler ses patchwork de ruclons. En clair, la partie cachée de ma marmaille, sans forme, sans raison, à l'orée de l'éclaircie...