Chapitre 16 Toujours en vie

87 3 0
                                    

Plusieurs heures passèrent dans un grand silence, sans que personne autour ne parle, tous attendant l'arriver des gardes et de la mystérieuse femme. Suite à préparation d'un lit dans l'infirmerie et d'avoir prévenu les guérisseurs d'un prochain visiteur, nous nous rassemblions dans la Grande Salle. Petit à petit, nous entendions des voix se rapprocher de notre emplacement pour finalement ouvrir les portes avec force et empressement.

En l'instant de quelques secondes, toutes personnes dans la salle, autrefois silencieuses et immobiles, s'agitaient rapidement autour de moi dans un vacarme ahurissant. Tant qu'à moi, j'observais discrètement la scène qui se passait sous mes yeux complètement immobile, figée sans être capable de faire un seul mouvement. La femme, dans les bras de mon père était dans un terrible état, ses membres ensanglanter pendaient le long de son corps mince, ses cheveux blonds rongés par la saleté et la boue étaient plutôt brunis et une immense coupure faisait rage sur son ventre.

Ma mère, voyant mon teint aussi pâle qu'un drap, s'approcha tranquillement de moi l'air inquiète et désolée d'avoir assistée à cette scène tragique. Elle mit une main sur mon épaule et me rapprocha d'elle, m'enlaçant de ses bras me donnant une longue étreinte. Celle-ci s'éloigne un peu, mais toujours en gardant un contact physique avec moi. Elle me regarde longuement dans les yeux, avant de me poser la fameuse question : « Est-ce que ça va ? » . Sincèrement, comment ça peut aller ? Malgré mes 500 ans, je suis considérée comme étant assez jeune parmi les elfes et n'ayant pu sortir de la zone entourant le palais, jamais je n'ai assistée à de spectacle aussi horrible. Pour ne pas inquiéter ma mère, je lui répond d'un simple sourire tout en acquiesçant légèrement la tête. Elle me regarde une dernière fois avant de suivre les autres dans la salle d'infirmerie me laissant dans une salle ou seul les murmures de questionnement font rage.

Une semaine plus tard...

POV Thranduil 

Le jardin était somptueux, de nombreuses fleurs et buissons fleuries bordaient le petit chemin de terre menant à un manège en bois de hêtre blanc où gisait, à l'intérieur de banc en marbre de la même couleur. Autour de se manège, ce tenaient des rosiers rouges, roses et blancs faisant ressortir en embellir le lieux. À ses pieds, gisait des jonquilles jaunes accompagnées de coquelicots ainsi que des fleurs de lilas, et de camélia. Le printemps s'annonçait agréable et les délicieuses odeurs que dégageaient les fleurs de ce jardin rendait une atmosphère agréable. Chaque jour, depuis le décès de sa femme, Thranduil s'y rendait comme commémoration à son épouse qui adorait la compagnie des fleurs de son jardin.

Au bout d'un moment, le roi se rendit compte qu'il n'était plus seul dans les jardins. Lorsqu'il se retourna, il vit la mystérieuse femme que son fils avait apporté à l'infirmerie une semaine plus tôt. Celle-ci, autrefois recouverte de sangs, de boues et de saletés était maintenant rayonnante de beauté et de grâce. Ses longs cheveux blonds descendaient jusqu'au bas de son dos et ses yeux était d'un bleu profond qui te transperçait l'âme. Retrouvant ses esprits, Thranduil se rendit vite compte que la femme qu'il avait devant lui était SA femme jusqu'alors porter disparue et déclarer morte. Il fit un pas vers elle, mais prit de peur celle-ci s'enfuit rapidement. Ne perdant pas de temps, le roi l'a rattrapa, en lui prenant la main pour la retenir. À l'instant où leurs peau entrèrent en contact, un violant flash back s'abattait sur eux...

Flash back  

Dans les jardins, ce trouvait une jeune femme vêtue d'une longue robe bleue, faisant ressortir sa magnifique chevelure blonde, elle avait des yeux vert émeraude embellissant son teint blanchâtre et lumineux. Elle contempla l'horizon, une main sur son ventre arrondi et l'autre tenant une fleur de lilas blanche. Un homme au long cheveux blond, à la peau diaphane et lumineuse, richement vêtu vint enlacer la femme.

- Comment vont mes deux amours, dit-il en déposant un chaste baisé sur la joue de cette dernière.

- Ils vont bien, dit-elle en lui souriant avant de lui rendre son baisé. Et vous, mon amour? Vous avez l'air épuisé et soucieux...

- Je vais bien ma douce Evranï. Tout va pour le mieux maintenant que je suis près de vous.

- Thranduil, je serai toujours à vos côtés, quoi qu'il advienne ma place est près de vous pour toujours et à jamais.

- Je sais mon aimer et je ne manquerai guère de vous le rappeler si vous oublier votre promesse.

- Vous n'aurez pas besoin, dit-elle en déposant un baisé au coin de ses lèvres. J'ai hâte que notre enfant vienne au monde, se sera le début d'une nouvelle aire.

- Moi aussi, mais avant il faudra vaincre les armées de Gundabad et vous resterez en lieux sûr.

- Vous savez bien que je vais refuser, ma place est à vos côtés lors de la bataille ! Il est hors de question que j'attendes ici sans rien faire et à m'inquiéter pour le sort de mon mari !

- Moi je refuse de perdre la femme que j'aime, la mère de mon enfant, ma femme lors de cette bataille. Votre place sera au côté de notre fils, vous veillerez sur lui.

-Gúr nín pourquoi rendez-vous les choses si difficile alors qu'elles pourraient être si simple, pourquoi me tourmentez-vous ?

- Car je vous aime meleth nín et que comme moi vous refuseriez de resté à attendre sagement loin des champs de bataille le retour de l'être aimé alors que vous pourriez être là-bas et l'aider. Regardez-moi dans les yeux et dites-moi qu'à ma place vous ne feriez pas ça et dans ce cas, je resterai à vous attendre.

- Je... dit-il en regardant dans les yeux de sa femme, il voulut lui mentir pour l'empêcher de venir, mais ce fut chose vaine. L'à n'ai pas la question !

- Vous voyez, vous feriez de même, donc ne m'interdisez pas d'être à vos côtés ! N'oubliez pas nos vœux, nous resterons ensemble pour le meilleur et pour le pire...

- Dans la richesse et la pauvreté, dans la santé et la maladie, poursuit-il.

- Jusqu'à ce que la mort nous sépare, fini-elle au coin des lèvres de son aimé.

Ils s'embrassèrent avec amour et passion, entre deux baisés Thranduil lui dit :

- Vous n'avez pas intérêt à mourir et m'abandonner ! J'ai besoin de vous.

- Il en va de même pour vous Thranduil ! Je vous aime.

Fin du flash back

Ils se regardèrent confus, tout deux ayant vu la même chose, il regarda la femme qu'il avait tant aimé jadis, qui se trouvait désormais sous ses yeux comme un rêve devenant une réalité. Après toutes ses années, elle avait le même visage, la même voix, la même odeur et la même douceur. Une question persistait tout de même dans son esprit, comment ce fait-il qu'Evranï, qui était jusqu'à présent morte se retrouve maintenant face à lui ?

~•~•~•~•

Bonjour à tous, j'espère que vous avez aimé ce tout nouveau chapitre, je sais que l'attente fut longue... très longue, je tenais à m'en excuser, car je sais que lorsque tu es absorbé par une histoire tu veux la finir et toujours savoir la suite.

Bref, ce chapitre est l'avant dernier. Au début, je voulais finir avec celui-ci, mais au fur et à mesure que j'écrivais, je me rendais compte qu'il y avait beaucoup trop d'éléments différents et qu'il allait être énorme à lire. C'est pourquoi je l'ai divisé en deux pour apporter une meilleure compréhension de l'histoire et pour mieux la savourer.

Prochain chapitre
- LA FIN DE L'HISTOIRE

À SUIVRE...

Entre amour et guerreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant