15. Ethan

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— Ethan, hurle une voix féminine.

La mère du jeune homme déboule dans la chambre de l'adolescent. Celui-ci avait sur les oreilles un gros casque de gameur et semblait concentré a tué des zombies. Il ne l'a pas entendu entrer, se mettant alors à hurler contre ses coéquipiers qui ne semble pas suivre la stratégie.

— Bordel, les mecs, vous faites chier. On ne va pas passer trois heures a passé ce putain de niveau.

La jeune maman pousse un long soupire avant de chercher dans la chambre les vêtements qui y trainait. Découvrant une pile de caleçons sale et des t-shirts a l'odeur douteuse. Elle ressort de la chambre, juste après avoir ouvert en grand la fenêtre. Il y régnait une odeur d'adolescent pas douché.

C'est quand la fraicheur de l'hiver le fit frissonner qu'il sortit de sa partie de jeu. Il referma la fenêtre en grommelant, se doutant que sa mère y était pour quelque chose. Il fonça dans la douche, profitant de ce moment pour s'octroyer un petit plaisir solitaire. Avant de ressorti habiller d'un jeans slim noir, et un t-shirt d'un groupe de métal connu.

Arrivant dans la cuisine il embrassa sa mère sur la joue avant de l'aider à mettre la table. Deux couverts, son père était décédé quelque année plus tôt dans un accident de moto. Sa mère avait préparé un poulet au four avec des petites pommes de terre.

— Tu as cours cette après-midi ? demande-t-elle.

— Oui j'ai que deux cours, je rentre tout de suite après t'inquiet pas.

— Si tu veux passer du temps avec tes copains après les cours, il n'y a pas de problème. Je vais à un rendez-vous, croise les doigts pour moi c'est un entretien.

Il se leva et l'embrasse fortement sur la joue.

— Tu es la plus forte maman, tu vas tout déchirer, glousse-t-il.

Il l'aida à ranger la vaisselle avant de préparer son sac et se diriger vers son école. Sur son vélo il zigzaguait entre les passants du centre-ville. Avant d'arriver devant le lycée du quartier, un lycée public par forcement bien réputé. La mère d'Ethan n'avait pas les moyens de l'envoyer dans un lycée privé, ni même un lycée professionnel.

Emmitouflé dans une épaisse veste en cuir, moumoute à l'intérieur, il attache son vélo et retire la scelle qu'il met dans son sac à dos. Un mec surgit de nul par, lui sautant au cou en une clef de bras. Les deux jeunes tombent au sol et Ethan se met à hurler mécontent.

— Mais fou moi la paix mec, tu ne vas pas m'attaquer à chaque fois que j'arrive au Lycée.

— Tu te fais avoir à chaque fois, quand tu ne te feras pas avoir j'arrêterais de te sauter dessus comme un ninja, ricane son ami.

L'ami d'Ethan était un petit blond, les cheveux courts avec des yeux d'un bleu azuré. Il était tout gringalet, mais était plus vif qu'un Gremlins qui avait bu après minuit. Ethan à côté de lui était grand, mince, mais musclé et avait des cheveux châtain clair. Il avait les yeux de la même couleur ce qui perturbait pas mal de monde. Il s'était fait un side cute sur le côté droit.

Les deux jeunes garçons se dirigèrent vers leur classe, s'asseyant dans le fond l'un à côté de l'autre. Le blondinet, qui s'appelait Jack, se colla à nouveau contre son ami.

— Alors tu as encore rêvé de ton bel incube, ricane-t-il.

— Je ne pense pas que ça soit un incube. En plus on ne fait rien dans mon rêve, arrêt de m'embêter.

— Vous ne faites rien ? À part vous embrassé amoureusement, lui avec ses yeux rouges, ultras sexy.

— Arrêt, j'ai l'impression que tu fantasmes dessus.

Plume noireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant