Partout tout n'est que bruit,
Fracas et déraison.
Seule, au creux de la nuit,
J'écoute l'écho des saisons.
Le long de mes paupières closes
Se mettent à perler mes douleurs.
Bercées par les plaintes du vent, elles semblent grandioses,
Comme grisées par l'essor d'une lointaine rumeur.
Prise dans le tourbillon des souvenirs arrachés
J'essaye de reprendre ma respiration.
Mais mes poumons noyés d'amertume refoulée
Paraissent aussi déchainés que mon imagination.
La solitude me pèse,
La solitude m'apaise.
Partout tout n'est que silence,
Quiétude et abandon.
Seule, au creux de ma conscience,
J'écoute l'écho de mon érosion.
VOUS LISEZ
Le chant de l'âme
Poesía"D'un seul regard, il était devenu Lui, l'étranger, mon rêve absolu D'un seul sourire, il avait éveillé Les prémices d'un amour invisible et secret. "