Le temps a décimé mes désirs superficiels
Faisant renaître en mon être l'essentiel
Désormais, une angoisse familière et lointaine me transperce
Du plus profond de mes entrailles, elle me ronge et me bouleverse
Dehors, tout n'est qu'incertitude et abîme
Mais leurs souvenirs s'élèvent, sublimes
Les yeux débordants de tendresse et de larmes
Je les rêve heureux, quelque part loin de ce vacarme
Malgré les failles secrètes de mon âme, je n'ai jamais sombré au cœur du déluge
Car je le sais, mon amour pour eux a toujours été et sera toujours mon refuge
L'esprit libre, tel celui d'un saltimbanque
J'accepte de ressentir pleinement leur manque
Dans le ventre de la nuit, habitée par l'insomnie
J'entends battre en mon cœur cette singulière polyphonie.
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Le chant de l'âme
Poesía"D'un seul regard, il était devenu Lui, l'étranger, mon rêve absolu D'un seul sourire, il avait éveillé Les prémices d'un amour invisible et secret. "