Perdue au milieu des éclairs zébrés,
Elle se laisse happer par la nuit.
Peu à peu, son corps saccadé
Se découpe sur la piste éblouie.
Ses bras dessinent dans les airs
Un langage qu'elle seule connaît.
Noyée dans une transe solaire
Frôlant, par instants, des corps insatisfaits,
Elle oublie tout ce qui l'entoure,
Rêvant au creux de mélodies éthérées.
Les yeux fermés, elle devine les pourtours
De lèvres fébriles et entrebâillées.
Le cœur gorgé de féminité,
Elle nourrit leurs attentes
Au son des battements affolés,
Les paupières inondées d'une fièvre ardente.
VOUS LISEZ
Le chant de l'âme
Puisi"D'un seul regard, il était devenu Lui, l'étranger, mon rêve absolu D'un seul sourire, il avait éveillé Les prémices d'un amour invisible et secret. "