Assises dans la pénombre,
Nous nous contemplons muettes.
Tes yeux clairs se reflètent dans mes iris sombres
Telle une fantomatique silhouette.
Un instant, j'observe cette autre que tu es,
Si différente et pourtant si familière.
Dans mes souvenirs lointains, seul subsiste l'écho discret
De mes pas dans les tiens, comme un retour en arrière.
Mon aînée, mon inconnue, ma sœur,
Pourquoi ne nous sommes nous jamais compris ?
Liées pas le sang mais non par le cœur,
Les rives qui nous séparent semblent parfois infinies.
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Le chant de l'âme
Poesía"D'un seul regard, il était devenu Lui, l'étranger, mon rêve absolu D'un seul sourire, il avait éveillé Les prémices d'un amour invisible et secret. "