Je me sentais jour après jour dériver
Au rythme de tes mots.
Emplie toute entière d'une folle naïveté,
Je m'abandonnais à cet entêtant crescendo.
Et, aveuglée par l'éclat de tes fragiles promesses,
Je ne voyais pas le néant qui grandissait là, sous mes pieds.
Débordant d'audace, parfois d'ivresse,
Je tendis mes bras vers tes rayons éthérés.
Mais tel Icare
J'y laissais mes espoirs.
Depuis, je me sens plonger
De plus en plus profond dans l'abîme.
Je ne sais pas si je pourrais un jour te pardonner
D'avoir briser mes attentes les plus intimes.
Les yeux voilés d'une naissante dépression,
Je suis submergée d'une amère déception.
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Le chant de l'âme
Poesía"D'un seul regard, il était devenu Lui, l'étranger, mon rêve absolu D'un seul sourire, il avait éveillé Les prémices d'un amour invisible et secret. "