Dans un coin de la pièce
Je devine ta silhouette lugubre
Tes tentacules noirs et épaisses
Pénètrent mon esprit insalubre
Je n'existe plus
Recroquevillée quelque part en moi
Dans tes mains manipulatrices, je ne rencontre pas de salut
Et tout mon être, avec lequel tu joues, tremble d'effroi
Mon impuissance te comble de bonheur
Je ne suis plus qu'une vulgaire poupée de chiffon
Perdue au cœur de l'horreur
Je contemple mon corps empli de ton poison
Au bord du gouffre, je me noie dans ta folie
Toi, mon sombre bourreau que l'on nomme la vie.
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Le chant de l'âme
Poésie"D'un seul regard, il était devenu Lui, l'étranger, mon rêve absolu D'un seul sourire, il avait éveillé Les prémices d'un amour invisible et secret. "