7l'eau

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Louanne n'était qu'à demie consciente de ce qu'il se passait. Toujours paralysée par la drogue étrange qu'on lui avait administré. Cependant elle entendait très bien tout ce qu'il se passait. Une main d'homme, sûrement celle de monsieur aux yeux clairs, avait attrapé son poignet droit. Une deuxième main attrapa bientôt l'autre.

Elle était assise sur un sol bétonné, les jambes étendues, dépourvues de force. Elle fut bientôt tiré par les bras, voyant, sans pouvoir réagir, des lumières floues défiler devant elle.

Sa tête se balançait de droite à gauche, tombant sur ses épaules. Sa respiration était régulière. Les personnes en noirs continuait de la tirer sur le béton. À un moment, une autre personne l'empoigna par les chevilles.
- On la soulève et on la porte jusqu'à la table.

C'était la petite blonde qui avait parlé. D'un coup Louanne sentit son corps se soulever. Elle ne resta en l'air à peine dix secondes qu'elle était déjà projeté contre une surface lisse qui semblait être de la pierre.

Elle entendit un grincement, le même que celui de la trappe dans son rêve.

Une lumière jaillit de nul part, aveuglant Louanne dont la vue était encore trouble. La pierre sur laquelle on l'avait allongé était froide et réveilla ses muscles endormis. Plusieurs personnes arrivaient. Elles parlaient toutes en même temps. Louanne compris quelques mots: 《attachee la...》,《eau s'il vous plaît!...》,《attention...》,...

Une main humide caressa son visage. Elle entendit que quelqu'un déchirait sa petite robe et sentit quelqu'un attacher ses poignets à la table.

Mais que faisaient ces gens?

Toujours paralysée elle ne voyait que la lumière.

Un jet d'eau éclata sur son ventre désormais nu. Le jet se balada sur son torse accompagné d'une main qui frottait tout son corp. Et puis une odeur agréable parvint à ses narines. Du savon.

Les gens en noirs la lavaient.

Pendant quelques temps Louanne laissait les gens la laver, frotter par ci par là, lui brosser les cheveux, les lui laver,lui brosser les dents,...

Elle aurait bien voulu crier si elle n'avait pas été paralysée, les gens en noirs commençaient à l'épiler. L'un à la cire et d'autres munis de pinces à épiler.

Après une demi heure les personnes avaient terminé leur travail. Louanne était propre. Elle sentait le propre et respirait le propre. Deux hommes déposaient Louanne sur un matelas. Elle avait été revêtu d'une nouvelle robe, allongée dans son lit, elle se sentait enfin bien et s'endormit n'ayant pas réalisé qu'elle allait replonger dans un de ses rêves terrifiant...

Le Cri de la mariéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant