Ne m'en veux pas

un drap maternel taché de sang

Je pense à mon enfant , et une idée me traverse l'esprit

Marc : Maintenant tu vas m'écouter,tu vas m'acheter toute les bouteilles que tu a gâchée avec TES économies et je ne veux pas entendre de protestation C'EST CLAIR PETITE SOTTE ?

Quoi ? C'est c'est impossible , mes économies sont très basse vu qu'il m'empêche de travailler, comment veux-t-il que je rembourse tout ? J'essaye de le résonner.

Andréa : A-Attend ! Je ne peux pas. Je n'ais pas assez d'argent et ...

Un coup violent a ma jambe me coupe dans ma phrase.
Je tombe a terre criant de douleur
Il me plaque sa main sur ma bouche.

Marc : ES TU FOLLE? Tu veux que tout le quartier nous entende? Je vais avoir des problèmes à cause de tes c*nneries !

Andréa : l-lâche moi sale monstre.

Marc: Tais toi, reviens dans la chambre maintenant avant que je te mette un autre coup !

Je me relève difficilement , je n'ai pas le choix, j'aurais sûrement resistée si une autre vie n'étais pas en jeu. Mais si il continue à me frapper, je vais perdre le bébé...
Cette pensée me terrifie, ce serai la pire  chose que je pourrais imaginer. Je me relève et commence à le suivre en boitant .

Andréa : * murmurant  * j'en ai assez ...

Marc : Qu'est-ce que tu baragouine encore !?

Andréa: Rien.

Marc : Et tu pense que tu peux me parler sur ce ton ?!

Je recule instinctivement  mais, comme avant, il avance et est plus rapide il m'attrape le poignet gauche de sa poigne de fer et me chuchote

Marc: je vais devoir t'apprendre les bonnes manières si tu continues à te comporter comme ça. Ce mariage m'em*rde déjà assez comme ça, ne rajoute pas ton grain de sel.

Je sens un sentiment de colère monter en moi. Parce qu'il crois que c'est lui qui souffre le plus dans cette relation ?
Quelque part en moi je trouve la force ou plutôt la stupidité de lui répondre

Andréa : lâche moi, je suis très bien élevée c'est toi , sale taré qui doit aller te faire soigner !

A cette remarque je vois ses yeux brûler de colère et je le vois sortir un autre couteaux mes yeux s'élargissent, j'essaie de m'en aller mais il me retiens fermement par le poignet

Je ne peux vous décrire la douleur de la lame qui rentre dans mon épaule des larmes de douleur coulent sur mes joues mais aucun sons ne sort de ma bouche , il s'éloigne calmement vers la chambre , il a visiblement mieux a penser qu'une femme faible qui pleure dans sa cuisine , de SA femme faible qui pleure dans sa cuisine.
Je ne peux plus vivre ça, je ne peux plus.
Cinq ans plus tard rien n'a changé. Il ne m'écoutera jamais. Il n'est ici que pour se nourrir de ma vie et de mon influence, que pour me faire souffrir.

Il me fait mal, il me fait si mal et demande encore que je lui obéisse au doigt et à l'œil. Il ne tiens aucune once d'amour ni de respect pour moi, même pas de la pitié.

Puis la même pensée traversa mon esprit mais cette fois, trop forte pour que je puisse la combattre, je n'entends plus rien, je ne contrôle plus rien, je retire le couteau de mon épaule, j'essaie d'oublier la douleur quand je m'approche de lui par derrière , il se retourne et...

Tout se passe très vite. Je le fais pour moi , pour mon enfant , pour mon avenir.

Quelque chose m'arrête. Je ne peux pas faire ça.
Non je ne peux pas faire ça , je me rappelle de lui quand je l'ai rencontré son beau sourire et puis le rire chaud et rassurant qu'il avait , et puis l'expression qu'il avait a notre mariage .

Mais autre chose me reviens ... Toute les fois où il m'a insulté , battue , tout les moments où j'ai du me taire , tout les moments où j'ai du étouffer mes pleurs dans mon coussins ... Il me hais et il haïra notre enfant, mon enfant.
Alors je prend un pas de plus en avant.

Il y a eu un grand cris , du sang , mais cette fois pas le mien .

Le couteau qui étais imprégné de mon  sang est maintenant enfoncé dans sa poitrine .

Je le retire , puis répète le coup encore

Et encore
Et encore, je cris de toute mes forces pour essayer de faire sortir ma frustration
Et encore , des larmes coulent de mes yeux
Et encore
Et encore , le sang rougit le sol du salon
Et encore
Et... Encore ...

Puis je repris mes esprits et me rendi comte de ce que je venais de faire.

Mon "mari" est par terre gisant au sol et moi, j'ai l'arme du crime dans les mains .

Non... Non ce n'est pas possible .

Je m'effondre en sanglots mais pas pour moi , pas pour Marc, pour mon petit , mon petit enfant que je chéri depuis une semaine à peine.

Pour le débarrasser d'un père violent , je lui ai donné une mère criminelle.

Mais qu'est-ce que je viens de faire ?
Je ne peux pas... Je n'ai pas pu ... Tuer?
Mais le cadavre au sol me rappelle que si.

Un cadavre et en sa seule compagnie, une femme affreuse, qui vient de commettre le crime du sang. Qui vient de tuer son époux. Qui vient de faire basculer l'avenir de son enfant.
Je ne veux pas qu'il vive ça
Je ne veux pas qu'il vive ça
Je dois le sauver.
Je le sauverai.