les chaînes que tu m'a mise

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Je me dirige vers l'énorme bâtiment où je vais passer deux ans de ma vie en sachant que , quelquepart loin d'ici, mon fils vie sa vie sans moi.

Quand nous entrons , l'endroit à l'air immense , les couloirs semblent sans fins et la dernière partie visible est plongée dans le noir.

Les policiers rentrent dans un bureaux discutent un peu de mon cas avec le responsable puis en vont , me laissant à mon sort .

Le responsable me met des menottes , elles sont un peu serrés mais supportables puis me guide le long d'un couloir qui me paraît interminable , je vous des cellules avec des prisonniers qui lèvent la tête à notre passage j'essaie d'éviter leurs regards .

Quand on s'arrête après quelques minutes de marche , nous sommes à côté d'une pièce vide fermée , il me donne un uniforme a rayures et me montre la porte pour que j'aille me changer .
Je m'éxecute , quand je finit il récupère la robe que j'avais , l'hôpital me l'avait donnée , et me conduit vers une petite cellule
Je déglutit , c'est donc ici l'endroit où je vais rester pendant deux ans ...

J'entre et il me dit quelque règles et l'emploie du temps des repas puis s'en vas en fermant la porte derrière lui.

Dans la cellule il y a un petit lit , une petite table et une pauvre chaise.

Je m'assoie sur le lit en soupire .

Je suis là désormais, dans cette étroite pièce mais je sais que je le mérite alors je le tait , bien sûr je me tait , c'est tout ce que Marc m'a appris , à me taire.

Je suis seule dans ma cellule , les autres cellules sont juste à côté les cellules sont séparées par des murs , de toute façon je ne comptais pas discuter avec le tueur en série ou bien le voleur du quartier , non merci.

J'ai le droit de garder ma montre
Il est 20h30 , l'heure où normalement Marc serait rentré .

Pendant quelques temps je ne fais que penser jusqu'à ce que l'heure du dîner sonne .
Je ne veux pas sortir de ma cellule , j'ai peur de regarder les autres , mais je n'ai pas vraiment le choix si je veux survivre deux ans

Les gardes nous rangent en grande queux , nous nous allignons et nous asseyons à nos tables . Ils nous retirent nos menottes et nous servent un peu d'eau , de la soupe et du pain .

Malgré l'arrière goût immonde , j'avale tout , ce ''est pas moi qui vais me plaindre...

A côté de moi ils y a un homme qui mange rapidement et de manière grossière , je ne le juge pas , vu sa tête ce n'est pas le premier jour qu'il est là , il doit supporter cet endroit depuis longtemps , mais encore pour combien de temps ?

Pendant que je me questionne les autres recommencent à se lever pour retourner à leurs cellules , les gardes nous remettent nos menottes et nous retournons en rang à nos cellules .

J'entends la clé tourner dans la serrure à peine entrée dans la petite pièce , je vois le garde s'éloigner.

Je m'allonge sur le lit , si on peut appeler ça un lit , et essaye de trouver le sommeil , c'est compliqué au début mais ma fatigue bat l'insomnie et je m'endors , espérons que le sommeil soit un meilleur endroit que celui là.

*Quelques jours plus tard*

Je me suis un peu habituée à ce système de vie , aussi dur qu'il soit .

Je me lève pour aller , en rang, à la salle du repas les gardes nous enlèvent nos menottes et je commence à manger quand j'entends une voie à côté de moi

L'autre prisonnier : tiens je ne t'ai pas vue avant t'es nouvelle ?

C'est le prisonnier a côté de moi , celui qui a attiré mon attention le premier jour avec son attitude grossière ,
le premier jour cela me semble déjà loin ...

Ne m'en veux pasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant