~Kiribaku~

Chapitre 4

Kirishima était furieux.

— Alors désolé, Bakugo, mais tu vas te calmer ! Je ne suis pas ta chose, donc TU N'AS PAS À ME PARLER COMME ÇA ! J'en ai marre de tes crises de nerfs à longueur de journée ! Je sais pas si tu te rends compte de la chance que tu as de m'avoir... Je suis un de tes seuls amis ! QUAND TU M'INSULTES, JE NE DIS JAMAIS RIEN ! Mais ce que tu viens de me dire est INNACEPTABLE !

Il reprit son souffle, les poings serrés.

— Alors tu sais quoi ? Comme tu te poses la question de "je me demande pourquoi je suis ton pote"... Eh bien, à partir de MAINTENANT, ton "pote", comme tu dis si bien, n'est plus ton POTE ! Alors salut.

Bakugo le fixa, l'air de défi.

— Bah tu sais quoi ? VA BIEN TE FAIRE FOUTRE ! Tu pourras faire ce que tu veux, j'en aurai rien à foutre !

Son regard était dur, presque cruel.

Kirishima sentit son cœur se briser à ces mots. Il savait exactement à quoi Bakugo faisait référence, et cette pensée lui coupa le souffle.

— Je... je... ok. Tu as raison...

Les larmes lui montèrent aux yeux, mais il se refusa à pleurer devant lui. Alors, sans un mot de plus, il tourna les talons et se mit à courir. Il traversa les couloirs à toute vitesse, jusqu'à atteindre sa chambre. Une fois à l'intérieur, il verrouilla la porte et se laissa glisser contre celle-ci.

Son regard se posa sur un tiroir.

Ce tiroir.

Celui qu'il n'avait pas ouvert depuis longtemps.

Il savait qu'il n'aurait pas dû.

Mais l'envie était trop forte.

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PDV Bakugo

Bakugo restait figé sur place, sous le choc.

Qu'est-ce qu'il venait de faire ?

Il était vraiment un putain de connard.

Il passa une main dans ses cheveux, frustré contre lui-même. Il avait dit à Kirishima qu'il s'en fichait de ce qui pouvait lui arriver... alors que c'était totalement faux. Il serait sans doute la première personne à s'inquiéter si quelque chose lui arrivait.

Une voix l'interrompit.

— Katsuki ? Ça va ? Comment ça s'est passé ?

Mina se tenait devant lui, l'air inquiet.

— Je ne suis pas d'humeur pour parler, Mina.

— Fais un effor—

— LAISSE-MOI PUTAIN !

Il se détourna brusquement et courut vers sa chambre. Son cœur battait à tout rompre. Il avait un mauvais pressentiment.

Et soudain, un souvenir lui revint.

Les mots qu'il avait hurlés à Kirishima.

Ce qu'il avait sous-entendu.

Son estomac se noua.

— Merde...

Sans réfléchir, il fit demi-tour et sprinta vers la chambre de Kirishima.

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PDV Kirishima

Il avait trouvé ce qu'il cherchait.

Ce petit objet qui lui avait tant apporté de réconfort par le passé.