Chapitre 19: Leur amour

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- Qui est-ce?! cri Alexei.

Je me lève le plus vite possible et vais dans le salon. Mon alpha est revenu plus tôt que prévue. Il a trouvé Anton nu allongé dans les bras de Fred sous une couverture.

- T-Tu es revenu plus tôt?! panique mon beau-frère.

Je vole à son secoure avant que quelqu'un ne dise des mots inacceptable.

- Chéri calme toi, que je dis en saisissant son bras.

- Tu étais au courant?!

Son ton violent me fait me braquer. C'est la première fois qu'il me parle ainsi.

- Fais attention à tes mots! que je réplique en me mettant entre lui et les deux amant. Et ne t'avise pas de les insulter!

Il me regarde surpris que je me fâche. les hormones de grossesses aidant, je ne faiblis pas. Je vais lui dire ce que je pense moi!

- Oui, ils sont des alpha, et alors?! Ils s'aiment et tu n'as pas à les juger. Pourquoi tu pense que ton frère ne te l'a pas dit?! Parce qu'il ne veut pas que tu le rejette! Je t'avertis, si tu le met dehors ou que tu tiens un langage désobligeant envers lui ou son amant, je vais vraiment, vraiment, VRAIMENT me fâcher!!!

J'ai chaud et mes phalanges sont blanches à force de serrer le poing. Mes yeux lancent des éclair et je ne le laisse pas parler. Je me retourne vers les deux autre pour leur parler.

- Je propose que l'on se calme tous! Vous pourriez aller manger au restaurant comme prévue. Prenez le reste de la journée pour fêter votre rencontre, vous le méritez.

Je pars dans la chambre d'un pas lourd et rageur comme un enfant qui est furieux de ne pas avoir eux ce qu'il veut. Je sais que c'est immature, mais je fais ce que je veux bon!

- Mon amour, dit Alexei en arrivant derrière moi.

- Il n'y a pas de « mon amour » qui tienne! Tu n'avais pas à les regarder avec un tel regard de dégout!

Je me couche dos à lui et met mes écouteurs pour l'ignorer. Les bras croisé, je ferme les yeux. Le matelas se renfonce derrière moi, il s'est couché près de moi.

Mon alpha me retire un écouteur malgré que j'essaie de l'empêcher.

- Désolé de m'être emporter moya lyubov' ((mon amour en Russe))... susurre-t-il. Mais pourquoi tu ne me l'as pas dit?

- Parce que ton frère m'a mit dans la confidence, je voulais que ce soit lui qui t'en parle lorsqu'il serait prêt.

Je le repousse et le regarde encore fâché.

- C'est ton frère et depuis le temps qu'il m'en parle il est vraiment amoureux. Je ne veux pas que tu les sépare, ils méritent que tu leur laisse une chance de te montrer combien ils sont fait l'un pour l'autre. Leur amour est beau, même s'ils sont deux hommes alpha.

- Met toi à ma place...

- Non, toi met toi à sa place! Il ne parle à personne de son amoureux parce qu'il ne veut pas être jugé ou que sa famille le renie.  Pourquoi tu t'obstine à ne pas voir qu'Anton a davantage souffert du secret que toi du mensonge par omission?

Il ne dit rien et soupir. Je n'y crois pas, il peut être tellement borné! Je me lève et vais dans la salle de bain. Faisant mes besoin, je caresse mon ventre par automatisme.

Mon bébé, ma petite fille... ton papa est bien rude avec ton parrain. Parrain? Mais oui! Pourquoi je n'y ai pas pensé plus tôt?! Anton sera son parrain!

Je souris et me lave les mains. Mon bébé, tu va rapprocher papa et son frère. Je sors et vais dans le bureau pour prendre une feuille et m'installer sur la chaise blanche devant le grand bureau en bois sombre. La pièce est éclairée par une lampe fermé pendant la journée et une grande fenêtre qui laisse la lumière du jour. La bibliothèque tapissant le mur du fond est garnie de livres de compte, le plan d'immeuble et de fourniture de toutes sortes.

Assis, je prend un stylo et commence à écrire sur le papier. J'inscris les raisons pourquoi je choisis Anton comme parrain et les responsabilités qui seront les siennes. J'appose ma signature tout en bas lorsqu'Alexei entre et vient voir ce que je fais.

- Anton comme parrain?

- Oui, que je réplique avec assurance. Je veux que ce soit lui.

Il ne dit rien et signe lui aussi. Je le regarde en essayant de déchiffrer ses émotions. Son air neutre me fait demander ce qui se passe dans sa tête.

- Je réfléchis, qu'il soupir.

- À quoi?

- Tu n'étais pas furieux contre moi?

- Je suis enceinte, j'ai le droit d'être soupe au lait. Aller, dis moi.

- Je me dis juste... que tu as raison. Il a dû souffrir et c'est pas étonnant qu'il ai finit par craquer devant l'insistance des parents pour qu'il se choisisse un oméga.

- Moi je ne veux jamais faire ça à nos enfants. Ils seront libre de prendre autant de temps qu'ils veulent pour trouver l'amour.

- D'ailleurs nous devrions commencer à chercher un nom pour la petite princesse dans ton ventre.

- Mmmh... J'aime Marie, Chloé, Valentine, Hélène, Joélie... Coralie aussi!

- Doucement, rigole-t-il. Nous pourrions faire une liste pour commencer.

Je prend une autre feuille et nous commençons à dresser la liste de prénom. Voir tout ces noms couchés sur le papier me donne envie de serre mon bébé dans mes bras. Maintenant, tout de suite! Mais il est trop petit pour sortir, je dois attendre. En attendant nous devons étudier et choisir le bon, pour que notre fille puisse être nommée dès la naissance. 

J'embrasse Alexei tendrement. Nous serons une belle petite famille, j'en suis sûr.

Je reçois un message de la part d'Anton. Il s'excuse pour la dispute occasionnée et explique qu'il va passer la nuit chez Frédéric. Je répond qu'il peut revenir dès qu'il le désir et il réplique qu'il va rester là-bas un moment.

- Dès qu'il revient tu lui parle pour le rassurer, que je dis fermement. C'est non négociable.

Alexei hoche la, soumit. Tant mieux, car mes nerfs à vif auraient explosés.

ABO: OmégaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant