Chapitre 10: Le hasard de la nuit

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J'ai écouté une série très intéressante sur ce qu'Alexei appel Netflix pendant que lui, travaille dans son bureau. Il n'en sort qu'à 9h.

J'ai pris une douche rapide avant de mettre mon pyjama. En sortant j'ai croisé l'alpha dans le corridor qui m'invite à aller dans le lit.

J'hésite à la porte de la chambre. Je rougit, bégaie pour moi-même avant de finalement me glisser sous les couvertures. C'est imprégné de phéromones. Je colle mon nez contre son oreiller et hume l'odeur de plus près. Ça sent si bon...

- Je suis là, dit Alexei en entrant.

Je le regarde et rougit. Il ouvre la porte du dressing et y prend juste un sous-vêtement. Mon envie monte d'un coup lorsqu'il laisse la serviette qui était nouée à sa taille au sol pour mettre son boxer. Il est dos à moi, mais je peux admirer les muscles sous sa peau nue et ses fesses. Ce que je voudrais tout toucher.

- Vincent?

Il s'approche et rougit avant de sourire.

- Tu es en chaleur?

L'alpha grimpe sur le lit et caresse mon visage. Mon épiderme devient chaud et picote là où il me touche. J'en veux plus. Je retire mon chandail de pyjama sous le regard prédateur d'Alexei. Je bous de désir et mouille déjà lorsque ce dernier me renverse sur le dos et m'embrasse passionnément.

Ma respiration s'accélère et mes tétons se dressent. Je veux plus.

- Tes phéromones sont partout, souffle-t-il. Tu es terriblement sexy comme ça.

Il promène ses lèvres humides dans mon cou, sur mon torse et fait glisser mes pantalons le long de mes jambes en les couvrant de baisers insistants. Alors que ses doigts caresses mes fesses je passe les miens dans son cou et sur ses biceps juste assez musclés.

- Vite, que je couine en enroulant mes jambes autour de ses hanches.

- Tu es si pressé, marmonne-t-il contre mon téton. Nous avons tout notre temps.

- Non!

Il rigole et m'embrasse. Je fond sous chaque caresse, chaque baiser. Je veux plus, toujours plus. Je me tortille pour retirer mon sous-vêtements et guide la main d'Alexei vers mon entrée. L'alpha ne se fait pas prier pour commencer à jouer avec, appuyer dessus et enfoncer un doigt.

Mon souffle se coupe et je gémis en fermant les yeux. Jamais je n'ai ressenti tel plaisir, jamais une autre personne ne m'avait toucher. C'est comme si une énorme vague tombait sur moi et enfonçais ma tête sous l'eau, mais au lieu d'avoir peur de me noyer je me laisse emporter.

- Wow... tu est vraiment sensible, dit l'alpha avec un air satisfait. C'est donc vrai que vous restez vierge de tout touché extérieur.

Je n'arrive pas à répondre car il met un deuxième doigt et atteint un endroit que je ne parvenait qu'à l'effleurer. Je cri de surprise et serre sa tête contre moi, me cambrant. Ma cuisse touche quelque chose de dur. C'est son membre, je le sais.

Haletant, je caresse la bosse déformant son boxer et me mord la lèvre.

- Tu veux la voir? chuchote Alexei à mon oreille.

- Oui...

Ma voix sors tremblante et faible. J'ai l'impression que ce n'est pas vraiment moi qui parle. Je me sens si bien!

Avec un sourire charmeur l'homme prend ma main délicatement et l'apporte lentement à l'élastique de son sous-vêtement. Je retiens ma respiration et la glisse à l'intérieur pour caresser langoureusement l'objet de tous mes désirs. C'est chaud et le bout palpite contre ma paume.

- Je veux ça en moi... vite...

- Tout ce que tu veux, répond-t-il.

Je baisse le dernier bout de tissus qui cache l'anatomie si parfaite de mon alpha. Oui, mon alpha. À moi et à personne d'autre. Il m'embrasse moi et pas un autre. Il me touche et me goûte moi, pas un autre.

- Calmement Vinsent. ((Vincent prononcé en Russe)) Laisse moi mettre un préservatif avant. Je veux que l'on se connaisse mieux avant que tu ne tombe enceinte.

Je gronde et il rit de ma réaction. Je le veux en moi MAINTENANT! Il tend la main vers sa table de chevet et sort d'un tiroir le condom si convoité. Je le regarde déchirer l'emballage en tremblant de hâte. Il l'enfile et surélève un peu mon bassin avec un coussin avant de se placer devant mon entrée.

- Tu es prêt?

Je hoche vivement la tête et le tire plus près de moi pour l'embrasser tant bien que mal. Il passe un bras sous mon genou et le lève avant de s'enfoncer lentement, tout doucement.

Au début une douleur sourde persiste à l'intérieur. Je me crispe, me repli, griffe les épaules d'Alexei et hoquette. Il ne bouge pas, caressant mon torse et embrassant mon front. La souffrance se dissipe rapidement et j'ondule le bassin. Par ma réaction l'alpha commence des mouvements de va et vient doux. Je gémis et m'accroche à lui, hoquetant de plaisir.

- Plus, plus vite!

- Ne t'inquiète pas, tu va avoir ce que tu veux, me susurre-t-il avant d'aller lécher et mordiller mes tétons.

Ses mouvements se font plus rapide. Il s'enfonce plus profond et je me cambre. C'est si bon que je pourrais perdre l'esprit. Le plaisir monte en moi comme la lave dans un volcan, enflammant toutes mes terminaisons nerveuses et brûlant ma conscience. Je ne réfléchis plus, pas besoin. Tout ce que je veux faire c'est prendre le plaisir que me donne mon alpha. Mon alpha. Mon alpha.

Je perd de vu le temps qui défile. J'ignore combien les minutes passent. Tout ce qu'il y a dans la chambre est plaisir, phéromones, gémissements et halètements.

Lorsque nos regards se croisent Alexei m'embrasse et je prolonge. Mes mains courent sur son torse et sa nuque, mes ongles griffent sa peau alors qu'il va plus vite en moi.

Soudainement, l'alpha se retire et me tourne sur le ventre avant de s'enfoncer à nouveau, m'arrachant un cri.

- Je vais te faire mien... grogne-t-il d'une voix grave.

J'essaie de lever la tête pour le regarder, mais il plaque d'une main ferme ma joue contre le matelas. Sa langue glisse sur mes omoplates jusqu'à ma nuque. Mon cœur ratte un battement. Je sens ses dents sur mon épiderme et je frissonne vivement. Il va me marquer.

- Alex- Ah!!

Je n'ai pas le temps de dire son nom qu'il mord violement ma nuque. Je pousse un cri de surprise et de douleur alors que mon sang coule dans mon cou et envahit sa bouche. Alexei ne relâche sa prise sur moi qu'après plusieurs secondes. Léchant le liquide rouge perlant de la morsure il recommence ses mouvements de bassin et le plaisir chasse rapidement la douleur.

Je pleure un peu et jouis dès que mon alpha touche mon sexe.

- Vinsent...! gronde-t-il d'extase en venant à son tour.

Par la suite il fait quelque va et viens puis se retire et jette le préservatif, mais je ne suis pas satisfait. Je m'assois et l'embrasse langoureusement, couinant que je veux d'avantage et me frottant sur lui.

- Doucement milyy ((mignon en Russe)), je ne fais que changer le condom.

Le reste de la nuit n'est qu'un amas trouble de plaisir, de cri de plaisir et d'odeur de phéromones.

ABO: OmégaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant