The Rain

1.

⚠️inspirée du livre de Virgina Bergin mais refait à mon goût⚠️

Si c'était une histoire, le genre de roman idiot qu'on lit pour se divertir, le début serait génial ! Tellement génial qu'on en ferait des films.
Ça commencerait dans une station NASA, au fin fond de l'espace. On verrait un énorme caillou, un astéroïde, filer à toute vitesse en direction de la terre. Dans le plan suivant, on est sur la Terre.
Les gens sont tous devant leur télés ; ils pleurent, ils prient. Certains s'embrassent, se tiennent la main.
Au centre de contrôle, le compte à rebours a commencé. Un vieux en uniforme s'écarte pour laisser passer un jeune mec : le génie incompris, rebelle, qui orchestre l'opération. Le type appui sur un bouton.
Sa copine est là et lui murmure « je t'aime, Brad.» pendant qu'il lance la super fusée qui va sauver le monde.
Maintenant, plus qu'à attendre en priant pour que tous ce passe bien.
Ensuite, on accélère un peu parce que dans la vraie vie, le missile a mis des jours et des jours à atteindre l'astéroïde. Dans le film, on laisse juste au héros le temps de retrouver sa chérie et de l'embrasser avant d'entendre un gros BRAOUM !!
L'astéroïde est pulvérisé. Sur la terre, on pousse des « oohhh » et des «  ahhh » de soulagement. On se tombe dans les bras.
Le jeune geek vient de sauver la planète ! Et en plus, il est sexy ! Hourra !
Vous voyez ? C'est cool comme histoire, non ? Ouais. Sauf que c'est juste le début.
Avec des potes, on a vu ça sur internet et honnêtement, c'est assez chiant. Quand j'ai dis ça à mon beau-père, Amir, ça l'a mis hors de lui.
-Est ce que j'ai bien entendu ? Tu trouves que ? Que ?... s'est-il étranglé.
Et voilà, c'est reparti. J'étais prête a réécouté la routine habituelle d'Amir.
-La Terre, la planète sur laquelle tu vis, a faillit être détruite et tu trouves ça « chiant » ?
-Ba ouai.
J'avoue : quand je le voyais monter sur ses grands chevaux, je ne pouvais pas m'empêcher d'en rajouter. Le pire, c'est que j'étais sincère et ça m'énerve trop quand on me reproche de dire ce que je penses.
-Incroyable ! s'est exclamé Amir. Tu entends ça, Sarah?
Encore un truc qui me soule chez lui. Il fallait toujours qu'il mêle ma mère à nos histoires.
-Laisse tomber, lui a t'elle répondu. Tu ne vois pas qu'elle essaie de te faire tourner en bourrique ?
Elle avait raison. C'était plus fort que moi, Amir m'énervait. C'était déjà assez pénible de vivre dans la maison que lui.
-Pas du tout ! me suis je défendu. Et je maintiens que c'est chiant. Il a faillait se passer un truc vraiment horrible. Ouai et alors ? Il y a tout un tas de choses horribles qui se passent vraiment.
Amir eu du mal à se retenir d'exploser.
-Anna, ce tu refuses de comprendre, c'est que...
J'ai oublié la suite. Enfaites je ne l'ai pas écouter et j'ai claqué la porte de la chambre. Avec lui, c'était toujours le même refrain. Il haussait le ton et moi aussi. Ma mère finissait par perdre patience et ça me retombait toujours dessus. J'étais privée de sortie, obligée de ranger ma chambre ou de faire la vaisselle.
Pourtant, je donnerais n'importe quoi pour me retrouver dans notre cuisine, comme avant, à me disputer avec Amir. Je ferais semblant d'être d'accord avec lui, je serais même prête à m'excuser...
Sauf qu'il n'y aura plus jamais de dispute dans cette maison. Tout le monde est mort, ou presque.

Je m'appelle Anna Wilson, et voici mon histoire.
Si vous la lisez vous avez énormément de chance d'être encore en vie. Mais ça vous le savez déjà, pas vrai ?