La souffrance d'une elfe élémentaire

Chapitre 15

Le Jaguarian et la fille du sorcier noir avaient tout deux vu des choses horribles. Il avaient assisté à des choses inimaginables d'une cruauté sans nom.
Pourtant ce qui se trouvait sous leurs yeux les révulsait. Ils en étaient choqués et se sentaient mal.

Des cadavres en nombre s'alignaient comme de vulgaires vêtements dans une penderie. Des humains n'ayant plus que de la peau sur les os, sûrement mort de faim. Ils étaient mort dans ce bateau même. Pourtant ce n'était pas tout, à côté la cinquantaine il y avait une grande table recouverte de sang et sur laquelle un énorme couteau était posé.
Ténébris se doutait de ce qui devait être fait sur cette table. Le doute n'était plus permis quand Gryf ouvrit le coffre qui dévoilait des tonnes d'organes humains.

Ceci les dégoûtaient les répugnaient et les attristaient à un point phénoménal. Comment pouvait on faire ça à un être humain ? C'était tout simplement impensable. Comment pouvait on être aussi cruel ? Il n'y avait plus aucune humanité dans ces gens cela semblait évident.
Pourtant ce n'était pas fini.

Le bruit léger provenant du fond de la pièce n'échappa pas aux oreilles du Jaguarian. Il s'y dirigea doucement et avec méfiance. Ce qu'il trouva ne lui plu pas du tout. Une énorme cage dans laquelle était entassé plusieurs dizaines d'humain tous bâillonnés. Il allait libérer les hommes mais Ténébris qui venait d'arriver l'en empêcha.

« Gryf tu sais tout comme moi que ce n'est pas une bonne idée. On les libèrera mais maintenant on ne peut pas. Il ne faut pas prendre le risque que Martin nous découvre.

Il comprenait, il comprenait parfaitement cependant ces pauvres gens souffraient tellement il se devait de les aider. Ces victimes lui rappelèrent son lui enfant en tant que Monslave. Ils souffraient tellement. Leurs yeux ne reflétaient plus rien, même les voir eux, ceux qui pouvaient potentiellement être des sauveur ne leur avait fait ni chaud ni froid. Ils étaient résignés. Ils n'attendaient plus rien de qui que ce soit.

- On se doit de les aider Ténébris ! Tu veux vraiment rester là sans rien faire ?

- On reviendra plus tard, il ne faut pas qu'on reste plus longtemps.

Il savait qu'elle avait raison mais elle semblait si froide. Voir des gens dans cet état ne l'affectaient donc pas ? Il savait qu'elle était la fille de Darkhell et que par conséquent elle avait dû voir beaucoup de choses horribles mais tout de même. Il sentait en elle qu'elle n'était pas mauvaise. Partir comme si de rien n'était, était pour lui d'une honte et culpabilité déplorable.

- On va vraiment les laisser sans rien faire ?

- Partir nous permettra de leur prendre de la nourriture ce genre de choses. Et puis on doit prévenir Shimy.

Il n'avait pas le choix, cependant cela lui fendait le cœur de les abandonner. Il se résigna malgré la peine que cela lui causa. Shimy devait absolument être mise au courant c'était primordial.

Ils remontèrent tout les deux par la trappe en prenant soin de bien évidemment éteindre la lumière derrière. Personne ne semblait être là et donc les avoir remarqués. La mission avait marché parfaitement, pourtant peut-être aurait il été préférable qu'ils ne sachent pas ce qu'il se trouvait en dessous d'eux. Oui des traumatismes ils en avaient connu, pourtant ces images inhumaines, infâmes, impensables. Monstres ! Oui ces gens étaient de parfait monstre. Sans moindre remord ils infligeaient à l'être humain les actes les plus inimaginables et les plus horrifiant.
Ces montres méritaient ils de vivre ? Il n'y avait plus rien d'humain dans leurs actes.

Le visage grave ils essayèrent de faire comme si de rien n'était mais la tension des événements les empêchait de faire la comédie correctement. Arpentant le bateau à la recherche de l'elfe élémentaire ils ne savaient pas vraiment quoi exprimer. Que dire ? Les mots n'avaient que peu de valeur dans cette situation. Il aurait été préférable qu'elle ne voit pas cela mais il était inconcevable qu'elle ne le voit pas, pas après toute cette enquête.
La nuit commençait à tomber, le Jaguarian de son ouï fine repéra immédiatement la voix du capitaine. Il sentit son poil s'hérissait, la colère montait, il savait qu'il devait comme si de rien n'était mais comment pouvait il dans de telles conditions. Et si jamais il décidait de faire pareil à l'elfe ?
Rien qu'à cette pensée Gryfenfer pressa le pas jusqu'à presque courir et rentra dans la pièce qui devait être la cabine de Martin en fracassant presque la porte en l'ouvrant.