Chapitre 1

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La journée finie, ramassant mes dossiers sur mon bureau, je fermais la porte de celui-ci. Passant de bureau en bureau je pris congé de mes collègues avant que Amanda ne m'interpelle. Me retournant je lui fit face, Amanda était une belle femme de 33 ans, grande, très fine, un visage tout aussi fin, des cheveux blonds décolorés mi long et de magnifiques yeux bleus maquillés.

"Alors tu as rendez-vous?"

Fronçant les sourcils, je la regardais interpellée par ces mots, toutes les deux étions assez proches et nous nous disions beaucoup de choses sur nos vies respectives, mais il ne me semblait pas lui avoir parler de lui, de cet homme qui depuis quelque temps hantait mes nuits et mes pensées. Elle arborait un large sourire de satisfaction au vu de ma réaction.

"Je le savais, vas y raconte qui est-ce?"

Un peu prise au dépourvu, je ne su que lui répondre, en effet il y avait bien un homme, mais notre rencontre de ce soir était strictement professionnelle, et rien ne laissait présager que cela pourrait se passer autrement.

"il n'y a rien à dire!"

"je te connais Léna, je sais qu'il se passe quelque chose vas y raconte!"

Souriant nerveusement je consentit à lui dire une chose, qui je le pressentait allait amener bien d'autres questions de sa part.

"c'est rien, c'est mon kiné que je trouve très à mon goût rien de plus!"

"ben raconte comment est t'il?"

Me demanda t elle visiblement très intéressée de savoir comment était ce fameux kiné. Son regard plein d'envie me fit rire, je lui répondis rapidement l'heure tournant je devais rentrer chez moi et me préparer pour mon "rendez-vous".

"Grand, brun, bel homme voila! maintenant excuse moi mais je dois y aller sinon je ne serais pas prête quand il arrivera!"

Elle semblait tout autant excitée que moi à l'idée de le voir, elle trépignait sur place puis me dit en bonne conseillère en séduction.

"Surtout met le paquet maquillage lingerie sexy la totale!"

"Amanda!"

Grondais-je, loin de moi l'idée de le mettre dans l'embarras.

"Quoi? si il t'intéresse autant que je le pense fonce!"

Elle me fit un clin d'œil et retourna à son bureau, sortant de l'entreprise, je pris la direction de ma maison qui se trouvait non loin du travail ce qui était assez pratique, moi qui avait tendance à louper l'heure du réveil assez fréquemment. Je travaillais dans une petite entreprise qui assurait des missions de mise à disposition. On mettait en relation un employeur et un salarié, moyennant une participation. Chacun y trouvant son compte. J'aimais travailler là car le côté social et altruiste me plaisait beaucoup, j'aimais aider les gens et mon métier me le permettait.

Une fois rentrée je pris une douche rapide, puis m'habillant, je me rendis compte que mon amie n'avait pas tord, mes sous vêtements bien que confortables étaient dans un état déplorable tellement ils avaient été portés, de plus ils étaient dépareillés, donc je pris le parti d'en choisir d'autres, qui d'une mettraient ma poitrine en valeur et de deux étaient tout neufs! puis passant un de mes jean préférés je complétais ma tenue par un top assez simple mais qui m'allait plutôt bien.

Grimaçant en le passant, la douleur me rappela la raison de mes séances de Kiné, après un accident domestique, j'avais chuté en rangeant des draps dans le haut de mon armoire, j'avais été blessée au dos et depuis la douleur ne voulait pas m'abandonner. A chaque fois que Thomas venait, je me sentais mieux, il avait des mains en or, chose qui ne gâchait rien. Les massages dont je bénéficiais pour soulager mon dos endoloris me faisait un bien fou, il avait l'art et la manière de me détendre, chose qui avec moi n'était pas des plus simple étant un vrai paquet de nerfs.

Après avoir fait un rangement rapide de mon salon, je me devais de faire bonne impression, je regardais la pièce, certes elle n'était pas très grande, environ 20-25m2, mais suffisante pour rentrer mon canapé, table basse, ma TV, sur le fond de la pièce puis sur l'avant, une table à manger rectangulaire avec ses 6 chaises, et un petit buffet non loin de la cheminée qui à cette instant brûlait ardemment. Attenant à mon coin salle à manger une cuisine équipée, très fonctionnelle, laquelle desservait une petite salle de bain tout aussi fonctionnelle. L'espace étant restreint, le propriétaire de la maison avait optimiser chaque recoin. Attenant au salon, ma chambre de 15m2, mon refuge.

Faisant les cents pas, j'attendais Thomas avec impatience, regardant sans cesse l'horloge qui trônait sur le mur au-dessus de ma TV qui indiquait 17h03. Mon impatience fut interpellée par un bip de mon téléphone, je venais de recevoir un message d'Amanda.

"Alors? tu as mis le paquet j'espère!"

Souriant, je posais le smartphone sur la table décidant de lui répondre plus tard. Je repris alors mes cents pas regardant une fois de plus la pendule qui indiquait 17h05. Cette attente devenait un vrai calvaire, que diable faisait t'il? La tension était telle que mes mains tremblaient. Je les secouais afin de faire cesser ce tremblement, surprise de me mettre dans un tel état pour si peu.

"Léna si tu te calme pas tu vas tout foirer!"

C'est alors que je réalisais que jamais dans ma vie je n'avais agi de la sorte, c'était pour moi la première fois, ce qui fit grimper un peu plus mon stress déjà bien trop présent. Regardant l'horloge elle indiquait 17h08, fronçant les sourcils j'en viens à me demander si elle marchait bien, le temps passait décidément bien trop lentement à mon goût.

Mon cœur rata un battement quand la sonnette de la porte d'entrée résonna. Me tournant vers celle-ci je l'ouvrit, pour enfin laisser apparaître cet homme qui rien qu'à penser à lui me faisait ressentir des choses dont je n'avais même pas idée. Il me sourit, je crus défaillir mais tentant de garder un certain contrôle sur moi, je me mis de côté, le laissant entrer ce qu'il fit.

Je dois avouer, pour être sincère, que mon regard s'éternisa sur lui, il portait un simple tee-shirt, avec un jean qui mon dieu soulignait toutes ses formes. Penchant la tête, je me surpris à regarder ses fesses, bien plus que je l'aurais dut. Me mordant la lèvre, je luttais pour relever la tête et enfin croiser son regard.

...

Et plus si affinité (en pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant