Et plus si affinité (en pause)

Chapitre 12

PDV Thomas

Je fus réveillé au milieu de la nuit, une chaleur et des tremblements venaient de me réveiller, il me fallut quelques instants pour comprendre ce qui se passait. J'avais toujours Léna dans mes bras, depuis cette histoire, il m 'était devenu quasi impossible de ne pas la sentir contre moi. J'avais eu la peur de ma vie, et je ne pensais pas avoir encore plus peur. C'est en la regardant que je vis ses tremblements que je pensais miens, elle transpirait beaucoup, et visiblement avait une fièvre assez élevée.
Délicatement, je sortit du lit, retirant les couvertures qui étaient sur elle, puis je me rendis dans la salle de bain, prenant un gant de toilette, s'aspergeant d'eau froide, je reviens vers elle déposant ce linge sur son front. Mon dieu elle était vraiment brûlante!! Ni une, ni deux, je pris le thermomètre frontal et lui apposa sur le front, attendant avec anxiété le chiffre qui allait s'afficher sur l'écran. Mon cœur fit un bond dans ma poitrine, 40.2°, c'était bien trop haut!! N'écoutant que mon inquiétude, et cette urgence de faire baisser sa fièvre, je la pris dans mes bras, complètement perdu et un peu paniqué je dois l'avouer. Il ne m'a fallu que quelques secondes pour rejoindre la salle de bain. J'ouvris le robinet de la douche, sur l'eau tiède pour ne pas lui provoquer de choc thermique puis, je l'accompagne sous la douche, qui pour moi était quand même un peu froide, mais à ce moment là, mon bien être m'importait peu, tout ce que je voulais c'est qu'elle ailles bien et que cette fichu fièvre baisse au plus vite.

Au bout d'un instant, je glissais le long du mur, m'asseyant sur le sol de la douche, toujours Léna dans mes bras qui était toujours au plus mal. Elle n'avais toujours pas ouvert les yeux, ce qui m'inquiétait beaucoup et me fit penser qu'il serait peut être plus prudent d'appeler les secours. Il me fallu lutter pour ne pas me mettre à pleurer, sachant pertinemment que cette situation était de ma faute, si seulement j'avais été là quand elle était arrivée au cabinet, tout cela ne se serait pas passer de la même manière et nous serions pas ici, à tenter de faire baisser cette fièvre qui persistait.

Je n'aurais jamais penser me retrouver dans une telle situation, surtout à cause de cette femme, comment a t'elle pu faire cela, dire et affirmer ces choses?! Je ne le comprends pas, pense t elle vraiment qu'après un coup comme cela, je pourrais ne serait-ce qu'une seconde pensé à avoir des sentiments pour elle?! Les personnes comme elle sont dangereuses, si jamais il arrivait quelque chose à Léna par sa faute, je pense que je pourrais devenir vraiment une autre personne et aller jusqu'à une extrémité que je n'aurais jamais penser !

PDV Léna

Une fois de plus le froid me saisit, je sentais l'eau couler le long de mon corps et je ne comprenais pas ce qui se passait, avais-je rêvé, mon cœur se mit à battre à l'idée que sa venue ne soit qu'un rêve. Ouvrant les yeux, je découvris une salle de bain que je ne connaissais pas. puis je sentit des bras qui m'enlaçaient, mon cœur fit une fois de plus un bond dans ma poitrine. Levant les yeux, il semblait perdu dans ses pensées, heureusement, car il ne pu voir la peur qui était dans mon regard, la crainte que je ne sois pas dans ses bras à lui.

Rassemblant mes idées, je tentais de me souvenir de ce qui s'était passé, et je dois être honnête, tout était très confus dans mon esprit au point ou je me souvenais de très peu de choses. Il y avait ce moment où la voiture s'était arrêtée, puis le feu crépitant dans la cheminée déployant une chaleur réconfortante, vint alors ce souvenir où j'étais allongée dans ses bras. Mais quant est-ce que nous sommes arrivés ici, dans la douche, habillés qui plus est? Je me mis à grelotter, l'eau était vraiment très froide et je ne comprenais pas pour quelle raison il restait ici, avec moi dans ses bras. Il avait la tête posée contre le carrelage de la douche et fixait un point au plafond, je le voyais dans son regard, il était torturé. Etais-ce à cause de moi? avais-je eu une crise de folie ou autre qui l'avait poussé à me mettre sous l'eau froide afin de me calmer? J'avais beau forcer ma mémoire, aucun souvenir de la sorte ne voulait apparaître. Que diable faisons nous ici?