「𝘤𝘩𝘢𝘱𝘪𝘵𝘳𝘦 𝘪𝘷」

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° [ᶜʰᵃᵘᵈᵉ ᶰᵘᶤᵗ ᵈ'ʰᶤᵛᵉʳ]

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Le bonheur est une suite de petites joies, de niais contentements, de satisfactions imbéciles.
— Delphine de Girardin

— Delphine de Girardin   ┊

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┏━━━°⌜ 赤い糸 ⌟°━━━┓

𝗙𝗘𝗩𝗥𝗜𝗘𝗥. 𝟮𝟬𝟭𝟯

La première chose qui vous accueillit sitôt sorti du petit bistrot dans lequel vous veniez de passer une agréable soirée, fût une bise glaciale sillonnant entre les rues doucement enneigées de la grande métropole. Dans un soupir de contentement, tu fermas complètement ta doudoune vétuste, espérant ainsi empêcher cette bise soudaine de se faufiler sournoisement dans les rares ouvertures laissées dans ta tenue pourtant bien chaude.

Ton regard se porte alors sur Gojo, dont le visage pâle et continuellement bandé se retrouva emmitouflé dans l'épaisse écharpe grise qu'il portait, ne laissant aucun bout de peau apparaître. Le pauvre supportait mal ces températures hivernales. Un rire amusé t'échappa, ce qui l'amena à pencher sa tête en ta direction.

« De quoi tu ris ? Questionna-t-il d'une voix chantante, bien qu'étouffée par l'épaisse couche de laine lui couvrant la bouche.

— Rien, ne t'inquiète pas, le rassuras-tu tout en te mettant en route. Où tu veux aller maintenant ?

— Tu ne veux pas rentrer ? S'étonna-t-il en te suivant. Vu la quantité d'alcool que tu t'es enfilée, je suis étonné que tu puisses même encore marcher !

— Tu me sous-estimes un peu trop Gojo, ricanas-tu. Et il est à peine minuit, c'est encore tôt.

— Non, non, je t'estime tout juste et c'est déjà suffisant, réfuta-t-il en balayant ta remarque d'un geste de la main. »

En guise de réponse, tu fredonnas un "oui" déridé, avant de calmement fermer tes yeux tout en humant paisiblement l'air sec se frottant à ton visage. Depuis toujours, tu aimais l'hiver. Le froid ne te dérangeait pas, tu adorais la neige et, peut-être n'était-ce qu'une impression, mais le nombre de fléaux te semblait significativement inférieur à celui du printemps et de l'été, périodes où ils étaient particulièrement pullulants. Sans doute était-ce grâce à Noël et au Nouvel An, fêtes ravivant les plus jeunes comme les plus vieux, éloignant ainsi toutes sortes de pensées néfastes qui seraient susceptibles de former ces monstres immondes.

Tu te tournas vers Gojo pour lui proposer une destination qui, tu l'espérais, lui conviendra :

« Il y a un petit parc près de chez moi, nous pourrions aller nous y promener. »

Il acquiesça joyeusement, et tous deux, vous entâmates une promenade agréable. Traînassant paisiblement dans les allées calmes de la métropole, n'hésitant pas à animer ensemble votre conversation d'anecdotes tout aussi farfelues les unes que les autres. Vos voix égayées s'élevaient dans cette nuit aussi sombre que l'ébène, troublant éhontément l'accalmie de la banlieue dans laquelle vous déambuliez.

𝘣𝘦𝘺𝘰𝘯𝘥 𝘵𝘩𝘦 𝘪𝘯𝘧𝘪𝘯𝘪𝘵𝘦 | Gojo Satoru x ReaderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant