─────°⌜¨༺☸︎ ༻ ¨⌟° ─── 𑁍ࠬ ─┐
┊Tu les as toujours vus. Atrocités immondes sortant tout droit des Enfers que tu pensais être seule à percevoir à tes dépens, seule compagnie de ta vie solitaire.
┊Mais tu le rencontras. Rencontre fortuite, inespérée, t...
｡↷ ✧*̥₊˚‧☸︎ﾐ°⌜¨༺ 𝗮𝘃𝗮𝗻𝘁 𝗽𝗿𝗼𝗽𝗼𝘀 ༻ ¨⌟° Pour une meilleur expérience, je vous conseille de lancer la vidéo dés le début de votre lecture.
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｡↷ ✧*̥₊˚‧☸︎ﾐ°⌜¨༺ 𝗉𝗋𝖾́𝖿𝖺𝖼𝖾 ༻ ¨⌟° ┊ Quand j'fais nuit blanche avec mes chauchemars, y'a qu'mes rêves qui s'endorment. — Lomepal ┊
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┏━━━°⌜ 赤い糸 ⌟°━━━┓
𝗠𝗔𝗜. 𝟮𝟬𝟭𝟱
L'hôpital se montrait inhabituellement silencieux. Aucun cri de patients aux prises avec leurs démons, aucun signe d'agitation de la part du personnel soignant, et pas le moindre mugissement de fléau. Rien qu'un silence atypique, voire inquiétant.
Que faisais-tu ici ?
Tu observas consciencieusement les environs, à peine discernables. Ce long couloir dallé de blanc t'était familier. Pour l'avoir emprunté si souvent, tu le reconnaîtrais entre mille. Tout était familier et pourtant si différent. Des portes revêtues d'un métal grisâtre le bordaient sur toute sa longueur. Chacune d'entre elles était dotée d'une lucarne permettant un regard sur les chambres destinées aux patients dangereux. Un seul des néons semblait fonctionner, plongeant par intermittence le couloir dans une pénombre anxiogène.
Quelque chose clochait.
Sans savoir pourquoi, la terreur te tenaillait. Chacun de tes membres frémissaient d'effroi. Des perles de sueur suintaient sur tes tempes et ruisselaient le long de ton visage marqué par la peur. Ta respiration courte et saccadée tendait à t'étouffer. Soudainement, une présence se fit sentir juste derrière toi. Presque imperceptible, mais bien présente.
On te fixait.
Tu te retournas légèrement. Le couloir se prolongeait à perte de vue, s'enfonçant dans une obscurité des plus denses. Un danger inconnu, insaisissable, planait au-dessus de ta tête.
Tu voulais t'échapper. Tu devais t'échapper.
Tout te criait de rejoindre la lumière, d'éviter les ténèbres à tout prix. Ta survie en dépendait. Peu importait vers quel lieu inconnu ce couloir te mènerait, il fallait fuir.
Tu essayas d'avancer.
Cependant, à peine eus-tu fait un pas qu'un vrombissement insupportable, comparable à des interférences radio, brouilla brusquement le silence. Il martela douloureusement ton crâne au point que tu te bouchas les oreilles en te repliant sur toi-même, dans une vaine tentative de le faire cesser. Toute la structure du bâtiment parut vaciller dans un bruit sourd, prête à s'effondrer à tout moment, suscitant encore plus d'inquiétude. Pourtant, ce furent des pas réguliers, lents et denses, venus de l'arrière, s'approchant sans hâte de ta position, qui te firent réagir.
