° [ᵉᶜˡᵒˢᶤᵒᶰ]
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Il y a toujours un mais dans la vie, quand on gratte un peu la surface des choses.
— Jean Anouilh
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𝗔𝗩𝗥𝗜𝗟. 𝟮𝟬𝟭𝟯
À peine sortie du cinéma qu'un râle de mécontentement t'échappa, ce qui ne passa pas inaperçu aux yeux de Gojo, narquois.
« C'est bien la dernière fois que je vais au cinéma avec toi ! Gémis-tu d'humiliation et d'irritation.
— Pourtant je n'ai pas fait grand-chose, fit-il remarquer sous ses faux airs candides. »
Ton regard interloqué se tourna subitement vers lui, consterné par ces propos aussi éhontés que mensongers.
« Tu te fous de moi ? Tu n'as pas cessé de te moquer de moi tout le long du film ! Scandalisas-tu sous le rire moqueur de l'homme. Puis tu n'as fait que parler ! Tout le temps ! Et quand tu ne parlais pas, tu faisais le plus de bruit possible en bouffant tes pop-corn... Et... Merde ! Tu n'imagines pas la honte que j'ai eu en te voyant littéralement dire à cette femme de se taire alors qu'elle t'a demandé de faire plus doucement.
— Les gens n'ont aucune manière, aussi ! Surenchérit-il, dramatiquement. Et puis je n'y peux rien si à chaque fois que je me tournais vers toi, tu pleurais comme un bébé Cadum. Au fond, derrière tes airs endurcis, tu n'es qu'une grande sensible... »
Poussée par l'agacement, ta main repoussa d'un coup sec la sienne, taquine, qui tentait de te tirer la joue.
« J'ai... juste été émue par des scènes touchantes. Et puis, il y a une différence entre pleurer et n'avoir que la larme à l'œil.
— Vraiment ? Même lorsque Shukichi offre cette montre à Noriko ? Parce qu'à tes reniflements, ça n'était pas qu'une larmichette. »
Tu levas les yeux aux ciels, incapable de lui accorder ce point, par fierté mal placée. Il était vrai que ce vieux film t'avait touché plus que nécessaire à travers ses thématiques de la famille. Ce qui t'avait frappé lors de ce visionnage du Voyage à Tokyo, ce fut sa douceur, sa justesse quant à sa présentation si intimiste de cette famille japonaise tragiquement fracturée par une fin des plus mélancoliques. Laissant libre au spectateur de ressentir ses propres émotions dans cette mise en scène loin de tout spectaculaire, de mélodrame, plutôt laissés au profit d'une grande pudeur. Dans ce film, ce classique reconnu mondialement, Yasujirō Ozu disait au public que la famille n'était que cela : compliquée. Et ça n'était que pure vérité.
« Je n'ai pas pleuré.
— Bébé Cadum.
— Ta gueule Gojo. Je n'y peux rien si tu n'es qu'un déchet sans cœur, marmonnas-tu en te remettant en route vers votre prochaine destination. »
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𝘣𝘦𝘺𝘰𝘯𝘥 𝘵𝘩𝘦 𝘪𝘯𝘧𝘪𝘯𝘪𝘵𝘦 | Gojo Satoru x Reader
Fanfiction─────°⌜¨༺☸︎ ༻ ¨⌟° ─── 𑁍ࠬ ─┐ ┊Tu les as toujours vus. Atrocités immondes sortant tout droit des Enfers que tu pensais être seule à percevoir à tes dépens, seule compagnie de ta vie solitaire. ┊Mais tu le rencontras. Rencontre fortuite, inespérée, t...