「𝘤𝘩𝘢𝘱𝘪𝘵𝘳𝘦 𝘷𝘪𝘪𝘪」

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L'oublie soulage l'âme de ses souffrances.
— Mazouz Hacène

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𝗢𝗖𝗧𝗢𝗕𝗥𝗘. 𝟮𝟬𝟭𝟯

Un soupir de lassitude franchit le seuil de tes lèvres alors que se referma derrière toi ta porte d'entrée. Une énième journée de travail harassante, que tu souhaitais une fois de plus gommer de ta mémoire, se terminait à la veille d'un agréable après-midi automnal.

Le sommeil ne te guettait pas particulièrement, de plus, tu n'avais rien planifié en ce début de semaine, de ce fait, l'ennui t'accompagnerait inévitablement aujourd'hui, à ton plus grand dam. Débarrassée de tes vêtements, tu pris une douche méditative et t'étendis enfin sur ton édredon moelleux, incertaine de la manière dont allaient se dérouler ces prochaines heures, qui s'annonçaient pour le moins plus que frémissantes.

Peut-être en terminant ce livre sur la conscience et le subconscient dont tu peinais à comprendre le sens mais qui était indubitablement intéressant ? Ou alors en regardant un film ou une série ? Ou en allant faire du spor... Non. Cette idée, tu l'oublias aussi vite qu'elle était apparue. Tu n'avais ni la motivation ni l'énergie pour faire de l'exercice ou maintenir un mode de vie sain, ce que Gojo ne cessait de te conseiller.

Peut-être que tu devrais finalement l'appeler et lui taper la causette ? C'était quelque chose qu'il n'hésitait pas à faire avec toi, même si tu étais tout sauf disposée à l'écouter. Mais selon ses termes, tu étais la seule et unique personne ayant ce don - ou cette folie, au choix - de supporter ses divagations sans queue ni tête. Ainsi, par bonté, tu laissais ton téléphone sur haut-parleur, en bruit de fond, pendant que tu vaquais à tes occupations. Cependant, tu expiras profondément dans ton oreiller, effaçant cette pensée. Tu n'étais pas aussi sans gêne que lui.

Tout en continuant à ruminer ta vie, aussi palpitante que celle d'un vieillard en maison de retraite, jouant au bingo toute la journée avec sa camarade centenaire atteinte d'Alzheimer, et écoutant les nouvelles racistes et inintéressantes d'une chaîne d'information en continu tournant en boucle dans un réfectoire à l'odeur de vieux et de désinfectant, tu sentis ton téléphone, à quelques centimètres de ta tête enfouie dans ton coussin, vibrer, attirant immanquablement ton attention.

Une grimace aux lèvres, ne voulant pas discuter avec qui que ce soit, tu levas la tête et constata rapidement que le numéro qui te dérangeait t'était inconnu. Un long maugréage s'ensuivit avant que tu ne décroches le téléphone, adoptant une voix agréable qui contrastait avec tes pensées injurieuses.

« Oui, allô ?

— Bonjour, êtes-vous bien (t/n) (t/p) ? s'enquit aussitôt une voix féminine qui, malgré son amabilité et sa courtoisie, semblait agacée, éveillant ainsi ta curiosité.

𝘣𝘦𝘺𝘰𝘯𝘥 𝘵𝘩𝘦 𝘪𝘯𝘧𝘪𝘯𝘪𝘵𝘦 | Gojo Satoru x ReaderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant