Obsession, dépression, fascination

38. Forever

Le réveil sonne et m'oblige à détacher mon corps de celui d'Ariana, pour trouver mon téléphone, le tous en rallant que c'est beaucoup trop tôt.

Une fois éteint, je retrouve ma place auprès d'elle, mes bras l'entourent, j'ai besoins encore de 5 minutes avant d'être capable de la lâcher.

Mais un deuxième réveil sonne, me rappelant que je dois me préparer pour aller travailler. Le réveil est douloureux, car il signifie la fin de la nuit, et notre séparation imminente.

Elle parvient à se lever, pour nous préparer un petit déjeuner. Un bol de thé, avec un mélange de yaourt banane et graine. Assise sur le lit face au plateau préparé avec amour, l'ambiance est calme, nos jambes s'effleurent, l'on ne parle pas beaucoup, mais notre compagnie nous suffit.

Notre discutions tourne principalement autour de noël qui arrive, elle doit se rendre chez ses grands-parents. Ensuite elle rejoint des amis dans le nord de la France pour le nouvel an. Mais elle m'indique qu'elle repassera surement à Annecy entre les deux fêtes.

Avec elle, le temps ne semble pas s'écouler normalement, il accélère, et quand je me rends compte de l'heure qu'il est, je me dépêche pour me préparer, et réussir à être à l'heure au travail.

En partant, je l'embrasse sur le pas de la porte. J'ai l'impression de laisser derrière moi, notre nuit, et je n'aime pas la sensation que j'ai en m'éloignant.

Sur le chemin, je me rends compte que j'ai oublié mon sac de course de la veille chez elle. Et lui envoie un message, pour l'informer que je viendrais le récupérer le soir en sortant du travail.

D'ailleurs au bureau, j'ai un sourire nié toute la journée, une joie et une énergie folle. Je ne peux pas m'empêcher de penser que cette nuit était merveilleuse.

Et je repasse dans ma tête, toutes les images afin de les gravés à jamais.