26. Sa main

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Arrivé au dernier étage de cet immeuble, je doute d'être au bon numéro, j'attends un peu et là, sa porte s'ouvre. Elle est souriante comme toujours, elle est habillée différemment mais cela lui va tellement bien. Un petit jean slim noir, et un chemisier blanc un peu bouffant.

Elle dégage une certaine lumière, quelqu'un que l'on ne peut pas ignorer quand l'on passe à côté, obligé de se retourner pour admirer.

En sa présence, je me sens libéré, comme si tous ce que je venais de vivre n'avait jamais existé, que je n'avais jamais douté.

Naturellement, nous nous asseyons par terre, et discutons les jambes croisées l'une en face de l'autre. Je tente des approches, un peu plus, un peu moins, je ne sais tellement pas m'y prendre. Mais j'essaye, je me dois d'essayer, sinon je vais le regretter.

Les heures passent à une vitesse folle, à chaque fois que je regarde mon portable, je vois les heures défilé.
Elle me propose simplement de s'assoir sur son lit, nous serons plus confortablement installés. Alors nous prenons exactement la même position mais sur le lit, l'une en face de l'autre. Les conversations et les sujets s'enchaine, et nos mains commence à se rapprocher. J'essaye de les effleurés, juste ressentir ce frisson qui me perturbe tant.

Et comme une évidence, elles finissent par s'enlacer, pour la première fois en privé, l'une avec l'autre nos mains s'entrelace. Mais mon esprit me lance des signaux, pour me prévenir que cela ne veut peut-être rien dire. Mon cœur qui mène sa propre bataille décide simplement de les ignorer.

Mon portable m'attire j'ai reçu quelques messages, quand je l'ouvre je me rends simplement compte qu'il est déjà 21 heures. J'ai loupé le couvre-feu. Ayant mon portable dans les mains, je réponds rapidement aux quelques messages que j'ai reçu, et sur Instagram mon frère ma taguer sur une story.
Je la regarde avec Ariana, et la une petite vidéo, montre simplement ma chambre remplit d'un millier de post-it de toutes les couleurs, que mon frère et ma sœur, ce sont amusés toute la soirée à coller partout.

Cela nous fait bien rire et imaginons la petite vengeance parfaite. La regarder rire, me fascine, et nos doigts toujours entrelacer, me rappeler que tous ce qui se passe est bien réel, que je ne suis pas en train de rêver ce moment parfait.

Obsession, dépression, fascinationOù les histoires vivent. Découvrez maintenant