55. Tendresse

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Une fois nos douches prise, elle enfile la fameuse chemise trop grande dont elle m'a parlé, et moi je reste en t-shirt et culotte.

Assise sur le lit nous continuons de parler et de nous embrasser. J'aime cette nana, et maintenant j'en suis certaine. Je l'aime éperdument. J'ai besoins de son corps près du mien, j'ai besoins d'effleuré sa peau, de sentir son souffle.

Je suis follement amoureuse de cette femme. Nos échanges de baiser son fougueux, mais plus doux et délicat que la fois d'avant. La tristesse de nos conversations, et le fait d'avoir un peu concrétisé notre histoire nous rends plus tendre l'une avec l'autre.

Je l'attrape et la dépose sur mes jambes, son corps est tellement léger, que je sens à peine son corps sur le mien. Ses jambes nues sur le côté, mes mains les caresses pour remonter aux creux de ses reins.

Nos regards plongés dans celui de l'autre, je ne peux m'empêcher de penser à la chance incroyable que le destin ma offert en plaisant à une femme comme elle.

Et aujourd'hui j'en suis sûr qu'elle est la femme de ma vie, mon premier amour, la seule que je serai capable d'aimer comme ça.

Alors je l'embrasse comme je n'ai jamais embrassé quelqu'un, comme je ne m'embrasserai personne d'autre.

Ma main fait tomber sa chemise pour laisser apparaitre son épaule, et je ne peux m'empêcher de dépose mes lèvres sur son cou, la chaleur de son corps est telle un brassier en enfer, elle a le gout de l'interdit. Le gout du bonheur et de l'amour, deux choses qui me paraissait impossible.

Je l'attrape sous les jambes et je la redépose à côté de moi. J'aimerais aller plus loin avec elle, je n'en aurais jamais assez, mais je sens que ce soir cela ne sera pas le cas.

Car je ne suis pas encore prête à passer ce cap, et puis je ne veux pas aller aussi vite avec elle. C'est quelques choses dont j'ai envie que l'on parle avant, c'est une étape importante.

Je pourrais l'admirer pendant des heures, t'en sa beauté me parait angélique. Assise sur le lit, les jambes recouvertes de la couverture, sa chemise tombante, laisse complètement découverte son épaule. Son regard est plongé dans le vide, son esprit plongé dans ses pensées. J'embrasse avec douceur son épaule apparente, la chaleur de sa peau m'embrasse, et son sourire au coin des lèvres m'emporte. Et je ne serais jamais d'où à cet instant j'ai ramené son esprit qui semblait si loin de moi.

Je n'ai pas réussi à dormir de la nuit, mais son corps près du mien étais tous ce qui m'importais. Son bras posé sur ma hanche, son souffle dans mon cou. Sa main dans la mienne, et pendant la nuit nous cherchons mutuellement constamment le contact de l'autre.

Et me rappeler que chaque fois ou son corps est en contact avec le mien me parait plus important que de réussir à dormir. Au petit matin, quand la lumière traverse légèrement les volets, je peux l'observer, la regardé apaiser. Je dépose ma tête dans son dos, et passe mon bras au-dessus d'elle pour la serrer contre moi. Instinctivement elle attrape ma main, et va la serrer contre sa poitrine.

Effleuré sa peau, embrasser ses lèvres, admirer ton sourire, et chaque trait de ton visage et en train de devenir mon activité préférée.

Vers 11heures, je la réveille d'un baiser sur la joue, nous avons cette après-midi prévue d'aller à la contre manif pour tous, et elle m'a dis la veille avoir des choses à faire pour l'école.

Mais elle attrape plus fort ma main et me fait comprendre qu'elle veut rester là dans mes bras encore un peu. Et nous restons, l'une contre l'autre pendant une heure, sans mots, sans parole, seulement sa peau et la mienne réunis dans cette étreinte.

Un moment tellement simple, qui reste pourtant gravé dans les fissures de mon être.

Obsession, dépression, fascinationOù les histoires vivent. Découvrez maintenant