CONDAMNÉE : LES MÈRES (TOME 5)

Je ne t'ai jamais aimé, petit frère...

-Orochimaru !

Un homme aux longs cheveux noirs s'arrête sur ses pas après qu'on l'ai appelé. Légèrement curieux, il se retourne pour faire face à la personne. Il reconnaît très bien la voix de son petit frère et se demande bien ce qu'il lui voulait. Ce petit garçon avait des courts cheveux blancs, un grand sourire sur ses lèvres. Un livre était posé dans ses bras. Orochimaru observe l'état de son demi-frère. Il avait l'air pratiquement excité. Serait-ce ce livre la cause ? Il décide d'écouter ce que son frère de 13 ans va lui raconter généreusement la cause de son excitation.

-Qu'est-ce que tu veux, Jiraya ?

-Écoute ça, Orochimaru ! Tu te souviens que je me suis inscrit dans un concours de littérature et d'écriture ? Eh bien, devine quoi ? J'ai gagné la première place et remporté le prix ! Génial, non ?

Jiraya confirme ses propos en montrant à son grand frère son livre d'où la couverture est recouverte d'une broche à médaille d'or avec le nombre 1. Son aîné écarquille ses yeux verts hypnotiques, choqué. Évidemment qu'il le sait, Jiraya lui en parlé tout le temps et se confiait à lui à quel point il était excité et nerveux à la fois. Lui, tout ce qu'il pouvait faire était de le rassurer et qu'il pouvait réussir ce concours. Sauf que ces fois-là, il était négligeant avec lui et ignorait si son petit frère l'avait remarqué ou non.

Jiraya attendait une réponse de son demi-frère, les joues rouges et le sourire aux lèvres. Ce dernier aperçoit enfin qu'il voulait sa réponse. Il se racle la gorge et détourne le regard, tout d'un coup embarrassé.

-Heu... C'est une bonne chose, je suppose. Après tout, tu l'as mérité, tu as travaillé dur pour ce concours.

Le blanc lui sourit largement en réponse, de plus en plus heureux. Par la suite, il détourne lui aussi le regard, n'osant plus rencontrer les yeux de son grand-frère de 18 ans. Il ramène son livre contre sa poitrine, toujours cramoisi, et un petit sourire aux lèvres.

-Tu sais... Le thème de ce concours était porté sur la relation fraternel.

Sa remarque rend Orochimaru tout ouïe qui était maintenant surprit. Son cadet ajoute à la fois joyeux et timide :

-Je ne te l'ai pas dis car je voulais te faire la surprise. La raison pour laquelle j'ai voulu participer, c'est pour toi, Orochimaru. Après la mort de nos parents, j'avais l'impression que c'était un peu froid entre nous. Surtout après que les Uzumaki se sont installés chez nous. C'est pour ça que j'ai voulu écrire pour toi. Pour nous. S-S'il te plaît... Tu pourras lire mon livre et me dire honnêtement si je mérite vraiment ma première place ?

Du début à la fin, Orochimaru est resté sans voix. Que pouvait t-il dire de toute façon ? C'était la première fois que Jiraya le rendait aussi stupéfiant. Il ignorait quoi lui dire ou même faire. Jiraya avait fait ce concours d'écriture pour lui... Et il ne sait comment se sentir. Ce dont il est sûr, c'est que son acte était vraiment très clémente et affectueux. Gêné, il regarde ailleurs en se grattant l'arrière de la tête.

-Hum... Je te remercie, Jiraya. Mais en ce qui concerne ta première place, on s'en fiche pas mal, tu sais ? Je suis persuadé que tu as écris tout ce que tu avais sur le cœur sur ce livre... Donc, je n'ai pas besoin de le lire pour savoir qu'il est bon. En... En tout cas, ça me... Ça me fait plaisir que tu ai pensé à moi...

D'abord surprit, Jiraya cligne plusieurs fois des yeux. L'homme aux cheveux noirs n'ose pas trop le regarder, perdu plutôt dans ses pensées en se demandant si il avait bien fait de dire tout cela. A son grand soulagement, il entend son petit frère s'exclamer joyeusement :