azur

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Toutes ces terres inconnues,
Toutes couleurs confondues.

Nous nous regardions, blêmes, dans les arcs lunaires.
Une fois n'est pas coutume, ces yeux à tout instant,
Belles sont les algues de mer,
Légèreté telle des plumes,
Ce regard océan.

L'azur nous regarde,
Je ne suis pas l'une d'eux.
Tous deux vers le large,
L'écume attire mes yeux.

Ces mots eux-mêmes ne suffisent plus.
Bien qu'indécis ;
Ce marin, ce matin m'a plu,
À tous les recoins tombe la pluie.

On ne saurait dire l'océan,
On ne saurait penser autrement,
Tous deux, éloignés, en sens inverse
Pourtant solitaires
Les larmes que tu verses
Sont devenues poussières.

Les vagues insatisfaites
Luisaient au soleil, brûlant tes yeux
Notre sommeil, sur l'eau bleue
N'aurait pu esquisser ton visage,
On ne pourrait faire mieux.

Sur le sable, les marques de l'âge
Notre âge à tous les deux
Il est tard
Trop tard
Il est bien tard pour nous dire deux.

Perdus comme deux enfants
Indécis, inconscients
Nous nous sommes perdus
Sans nous retrouver vraiment.

L'azur aux teintes blafardes,
Ensemble, pourtant plus deux,
Mes yeux vers le large
Mes larmes qu'attirent les cieux.

synesthésiesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant