Chapitre 4 : Interrogation

80 6 5
                                    

Chapitre 4 :interrogation

« C’est… fini ? S’interrogea Guillaume.

- Oui ça m’en a tout l’air, lui répondis-je.

- Qu’est ce que c’était que ce merdier, beugla Bertrand !? C’est un rêve, c’est sa ? Je vais me réveiller…

- Tous ces évènements ne tiennent pas du rêve, dis-je. Tout ce qui s’est passé n’est que réalité. Une réalité dure à accepter… Je n’ai pas encore compris ce qui était arrivée, mais, une chose est sûr, c’est arrivé.

- Quelqu’un peut-il croire à notre histoire, demanda Guillaume ? »

Personne ne répondit. Ce silence répondu à la question posée.

« - Bon, il est quelle heure ? demanda Bertrand. »

Je regardai ma montre et je vis qu’il était déjà vingt et une heure. Il était vraiment temps de rentrer, et on allait quand même se faire disputer mais comment leur expliquer ce qu'il s’était passé et surtout, qu'allions nous faire de Marie toujours inconsciente. Pas moyen de la ramener chez elle comme ça au risque de provoquer des problèmes. Plus qu’une seule solution, il fallait que quelqu’un l’emmène chez lui et qu’elle passe la nuit chez ce dernier. Je me désignai. Tout le monde alla dans la direction de sa maison alors que nous étions toujours dans nos pensées à essayer de comprendre ce qu'il avait bien pu se passer, autant dire que, vu le noir total du dehors, c’était très dangereux. Moi j'avais eu quelques minutes pour y penser, car ma maison était à cinq minutes du château. Qu’allais-je bien pouvoir leur dire en rentrant aussi tard avec Marie sur le dos. Avant d'entrer, j’appelai ses parents pour leur dire que Marie dormait chez moi car elle s'était assoupie pendant qu’on était assis sur un banc et que je ne voulais pas la réveiller, ils acquiescèrent et ne dirent rien enfin eux, ils n'avaient rien dit mais mes parents c'était autre chose. En rentrant je les vis devant la télé et ils me lancèrent un regard noir du genre ‘tu vas avoir le derrière tout chaud Kirito’. Alors je leur fis un ‘chut’ avec mon doigt posé sur ma bouche et je leur montrai Marie qui était sur mon dos. Mon père me dit « vas te coucher on verra ça demain ». Mon arrêt de mort était repoussé à demain. En montant les escaliers ma sœur me lança « on ramène sa petite copine comme c’est mignon » et je lui répondis « moi au moins j’en ai une ». Elle était outrée et c’était très marrant à voir. Arrivés dans ma chambre je me rendis compte d’un autre problème : où allait-elle dormir ? Vu les circonstances je ne voyais qu’une solution, c’était qu’elle dorme dans mon lit. La question fatale arriva; où allais-je dormir ? Je passais toutes les solutions possibles et n’en trouva qu’une : j'allais devoir dormir à coté d’elle. Je me glissai délicatement à coté d’elle mais à la fois très éloigné. La nuit passa lentement je n'arrivais pas trouver le sommeil, en même temps, normal vu les événements récents qui s'étaient passés. Je regardais souvent Marie pour voir si elle était réveillée et même pour voir si elle était toujours en vie et, heureusement, son pouls était toujours là. Beaucoup de questions ricochaient dans ma tête; tout d’abord pourquoi était-elle habillée comme ça ? Pourquoi ces événements paranormaux avaient-ils eu lieu ? Qui se cachait derrière la voix que j'avais entendue plusieurs fois ? Que voulait-elle dire par « rien ne sera plus comme avant » et « ce n’est que le commencement » ? Qui était le squelette que l’on avait vu dans la pièce où était Bertrand ? Toutes ces questions, qui étaient restées sans réponse pour le moment m'avaient créé une nuit blanche.

Le matin arriva et Marie n’était toujours pas réveillée alors je la laissai et je descendis prendre mon petit déjeuner. En bas, ma mère et ma sœur étaient en train de déjeuner et mon père était sans doute parti acheter des cigarettes.

Le château du mortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant