Le château du mort

Préface et Prologue

Le château du mort

 

Préface :

Bonjour/bonsoir cher lecteurs/lectrices. Je me décide enfin à publier mon tout premier roman, que j’ai écrit à l’âge de 15 ans. Je m’en souviens comme si c’était hier. Alors que je réalisais un manga, en tant que scénariste, avec des potes à moi au dessin et, m’ayant dit qu’il le mettait en pose, pour que je continue à écrire quelque chose, car j’avais déjà une certaine passion, j’avais entreprit la rédaction de ce roman. Si ma mémoire est bonne, je l’avais commencé le jour des vacances d’hiver 2014. Ça fait presque un an, quand même ! Je me souviens, à la rédaction du chapitre 1, au départ, je voulais que cette histoire soit retranscrite en manga donc j’avais déjà la base scénaristique bien encrée dans ma tête. Alors, j’écrivais, sans trop me poser de questions, au gré des contacts entre mes doigts et les touches de l’ordinateur si bien qu’en deux heures, j’avais déjà fini le premier chapitre. En le relisant, je me suis dit «  Et pourquoi pas faire la suite ». Voilà comment j’ai commencé à écrire. C’est pour cela que ce roman me tient très à cœur, je pense. C’est mon tout premier écrit et je pense que, comme vous, ce n’est pas rien.

J’entame donc sa publication ici. Bien sûr, je ne le publie pas comme telle. Entre temps, j’ai mûri. C’est pour cela que je posterais ici une version mieux écrit.

Sur ce, je ne vais pas plus vous faire patienter pour la lecture du prologue qui suis. En espérant que ce texte vous plaît, et que vous me restez lecteurs ;-)

                                                                                                

Meian Raita

 

 

 

 

Prologue

 

Les portes d’armoires et les tiroirs s’ouvraient et se refermaient, inlassablement, dans un vacarme démoniaque. Un rire aigu se faisait entendre. Les ustensiles ménagers volaient dans le château. 

Même si j’étais une fille, je n’avais pas peur, il en fallait beaucoup plus que ça. En plus, je ne voulais que me concentrer sur une chose, mon frère. Cet abruti était parti sans rien me dire dans les fin fonds du château. Je pestais contre lui, mais, il était tout pour moi. Je l’adorais. Ça m’était insupportable de la savoir seul dans un endroit comme celui-ci, où la logique n’était pas la bienvenue. Pourquoi avait-il fallu que l’on vienne ici, sur un véritable coup de tête ? Qu’est ce qui se passe ici ? Quel est cette voix ? Tant de questions qui influaient en moi.

Une fourchette qui m’arriva dans le visage me sorti de mes pensées. Il ne me restait plus qu’un objectif, retrouvé mon frère. Je gravis les marches quatre à quatre, en faisant attention au tapis qui les recouvrait car il était très glissant. J’arrivais au premier étage. J’ouvris la première porte, rien. Je m’introduisis dans la deuxième, rien non plus.

-         Où es-tu, frérot, pensais-je ?

Soudain, j’entendis un hurlement. Je reconnu sa voix entre mille. C’était lui. Je me précipitai dans la sens inverse et passa devant les escaliers, ou il m’a semblé voir quelqu’un monté, ou était-ce mon imagination ? Quoi qu’il en soit, j’avais d’autre chat à fouetter.

Je me dirigeais vers le fond du premier étage, à gauche.

-         Allez, crie encore une fois pour me donner ta position exacte, suppliais-je.

Un autre cri retentit. Le même. Je remercie ma bonne étoile et défonça le porte devant moi. Elle vola en éclats de bois. Dedans, je vis mon frère. Il était couché au sol et regardait en haut.

-         Est-ce que ça va, demandais-je inquiète ?

Il me répondit en levant son doigt pour me dire de regarder en haut.

J’en restais bouche bée. Jamais je n’avais vu de pareil spectacle. Soudain, j’entendis quelque chose derrière moi. Je me retournai et vu que la porte que je venais de défoncer se reconstituait. Elle se referma dans un craquement strident et, ainsi, ne nous laissant plus aucune chance pour fuir.