Tu n'es pas condamné. Tome 2: Lumière 💡

Chapitre 15: La soirée des laboratoires Agostino

Une semaine s'écoule.
Anis et Rue ont leurs vrai premier rencard.
Bertrand leur a conseillé l'un des meilleurs restau italien du centre ville. Il doit être environ 16h moins le quart.
Rue a des barrettes à fleurs dans les cheveux.
Elle s'assaie bien en face d'Anis et ne tarde pas à commander.
Une fois sa paella sur la table, elle s'empresse d'en avaler une bouchée. Elle se permet même de piquer une crevette dans l'assiette d'Anis.
Il sourit.

《-Quoi? Je n'ai pas déjeuné 》Avoue t-elle amusée de la façon dont il la détaille.

- J'aime ta spontanéité.

- Je n'ai pas été créer pour être ennuyeuse. Je me façonne à demeurer dans mon naturel. 》

Il se mettait lui aussi à piquer quelques pommes de terre dans sa salade piémontaise.

Les minutes passent si vite quant ils sont tous les deux.

- Alors je lui ai versé mon jus de bisap en plein visage!!! Narre rue bien lancée dans son récit.

Anis rie aux éclats.

- Je ne te savais pas si boucaniere.

-Je devais avoir environ 15 ans. Le pire c'est que sur le coup j'étais bien contente de moi. Cest vrai ! Elle m'a mit une de ces raclée. Mais après j'étais triste. Parce que je me suis fait une image de bagarreuse. Après ça...j'ai décidé de ne plus répondre par la force.C'est pour ça que je n'ai rien fait au sujet de la bague de ma mère avec Éricka.

- Tu as une capacité incroyable à tirer des leçons de tes expériences.

Le jeune homme règle l'addition.

- Je t'admire pour ça. Avoue t-il avant de se lever.

Nos tourtereaux se baladent le long de la ruelle main dans la main.
Ils finissent par s'asseoir sur un banc public. Le banc semble vieux et détient quelques gravures à l'encre noir.
Rue pose lentement sa tête sur l'épaule d'Anis.

- C'est tellement agréable. On est si bien là. Dit elle.

Anis pousse ensuite sa tête pour la taquiner.

- Aaah!!!Fait elle.

- T'as une plus grosse tête que la mienne. Se moque t-il.

Rue essaie de le pousser à son tour.
Il la retient immédiatement avant de l'embrasser sur le front.

- Je n'ai pas connu beaucoup belles choses dans ma vie alors je suis possessif avec celles que j'ai. Tu...es l'une de ses choses.

Le coeur de Rue se réchauffe à l'écoute de ces phrases.

La journée finie en beauté.
Une semaine expire.
Rue se faufile dans la foule de l'aéroport. Elle regarde de gauche à droite. Tobby a avancé son voyage pour Tokyo. Le voilà qui enregistre ses valises. La jeune femme se tient à la fin de la file d'attente. Elle lui fait des signes de la main.

- Dotain ! S'exclame Virginie en la voyant. Vient.

Tobby les retrouve deux minutes après. C'est le moment de se dire aurevoir.
Rue a les yeux légèrement mouillés.

- Je viendrai te voir à Tokyo. Je ne sais pas quand...Mais je viendrai.

- Si tu avais accepté de m'épouser, tu serais entrain d'enregistrer tes valises. Plaisante t-il.

-Tobby...

- Ça va. Je te taquine. T'as fait ton choix. Je ne vois vraiment pas ce que tu lui trouves à Rihoum. Continue t-il avec humour.