Merlin et Rose, l'amour inconnu

Chapitre 1 : Une jeune femme.

- Ma lance.

Merlin trop occupé à admirer l'énorme animal sauvage n'avait pas entendue l'ordre du prince. La bête broutait l'herbe encore humide du matin ne se souciant guère des deux hommes caché derrière un tas de terre. Ce n'est qu'au deuxième ordre d'Arthur que le valet repris son sens de l'oui, mais il faut dire que le pincement sur l'avant bras y était pour quelque chose. Merlin saisit en vitesse l'arme et la fit tomber maladroitement sur le sol provoquant un bruit alarmant la cible du prince.

- Merlin ! Est-ce qu'un jour tu ne me feras pas regretter de ne pas t'avoir tué lorsque j'en avais l'occasion ? Hurla Arthur épuisé des idioties de son serviteur.

- Désolé, Sir. Mais si vous preniez vous même votre lance dès le début de la chasse peut-etre que vous auriez réussi.

- Bien évidemment ! Quel intelligence, tu as ! Puis au passage on pourrais inverser les rôles, toi tu serais prince et moi serviteur.

- C'est une bonne idée... Souriait Merlin jusqu'à voir le visage du prince irrité.

La chamaillerie entre ces deux hommes se fit interrompre par des cris d'assauts éloignés d'eux. Le blond fit le tour de la foret par le biais de ces yeux et décida de trouver l'origine de ces bruits ésotériques. Il se mit à courir, suivant son instinct alors que Merlin se préparait à utiliser ses pouvoirs pour une nouvelles fois sauver le prince.

Un peu plus loin, une femme se battait contre cinq autres hommes. En l'apercevant, Arthur saisi son épée en se lançant dans ce conflit déséquilibré pour l'aider. Seule, la blonde se débrouillait mais à deux, ils avaient l'avantage et retiraient la vie à trois des voleurs. Seulement, lorsque leurs épées transperçaient la cage thoracique de leurs adversaires, ils disparaissaient dans un élan de fumée noir. Le combat pris alors une tournée surprenante. Il suffit d'un regard entres les deux combattants pour comprendre qu'ils n'avaient pas rêve, et il suffit de trois secondes pour apercevoir sept autres brigands attaquer en direction des deux impuissants.

- Protégez-vous. Énonce Arthur en tirant la femme derrière lui.

- Je n'ai pas besoin de vous pour ça. Répondit la femme plus téméraire que ce que pensait le prince.

- Très bien, c'est ce qu'on verra. Provoqua Arthur de nature narcissique.

La femme eu un sourire mais le perdu en apercevant l'homme à l'épée courbée prête à trancher la tête du prince. Merlin allait agir, spectateur de la scène mais s'abstenue en voyant la blonde poussé Arthur sur le coté et arrêter latéralement l'attaque. Elle était à présent face au ravisseur, utilisant toute sa force pour ne pas succomber à celle du geôlier. Leur épée l'une contre l'autre, les yeux dans les yeux et la même appétence de tuer l'autre. Arthur venue en aide à la jeune femme en posant ses mains près de celles de cette dernière et l'aida de sa force. Le brigand tomba en arrière et perdu la vie peu après.

- Vous avez besoin de mon aide. Rectifia Arthur fier.

- Seulement si je vous sauve la vie avant. Convenu la blonde.

Les deux regagnèrent leur concentration d'autrefois car maintenant ils étaient à deux contre sept. Mais l'inexplicable arriva, chacun des brigands disparus à nouveau dans un nuage de fumée laissant le calme de la foret reprendre le dessus. Ni l'un, ni l'autre ne comprit et les réponses qu'ils cherchaient n'allaient pas se montrer en restant le regard planté sur le vide autrefois occupé par les assaillants. Presque oublié, Merlin refit surface et surprit la blonde qui brandit son épée vers lui, le menaçant d'un regard noir.

- Attention, fit Arthur en posant un doigt sur l'arme de la jeune blonde afin de la baisser vers le sol, c'est mon valet. Il n'est clairement pas dangereux, vous n'avez rien à craindre de lui.

Cette remarque était bien évidement épineuse et bien placé.  La femme eu une confiance aveugle en l'homme et rangeai l'épée dans son étui de cuir. Ce mouvement provoqua une maigre douleur dans les cotes de cette dernière, lui arrachant un gémissement. Il lui fallu un regard sur le corset autrefois bleu devenue rouge pour comprendre que cette blessure était plutôt profonde et qu'elle recquiérait des soins important.

Le deux hommes ayant aperçu l'entaille proposa de ramener la blessé à Camelot. Elle accepta immédiatement sentant déjà son corps tomber peu à peu dans les pommes et tous trois prirent le chemin vers les deux chevaux laissé à l'entrée. Arthur pris la responsabilité de partagé son cheval avec l'inconnue pour le retour.

Mais sur le chemin, suite à la douleur, la femme s'était endormie sur le dos du prince, laissant ses bras caresser le vent. Il fallu bien évidemment compter sur la magie du jeune sorcier pour éviter qu'elle ne perde l'équilibre.

Tout trois ne savait pas que cette première rencontre n'était que le commencent d'une grande et longue aventure.

***

Camelot était encore calme au retour précipité du prince, c'était plutôt étonnant en ce moment. Il faut dire que le peuple avait gagné une curieuse habitude à jouer de la musique dans les grandes ruelles de la cité. Mais le prince se passa de ses questions et une fois arrivé au porte du château, il ordonna à Merlin de ramener la jeune femme au appartement de Gaïus.

Ce n'était pas faute d'essayer, mais les bras mince du serviteur ne put soutenir le corps de l'inconnue, il demanda alors de l'aide à Arthur qui s'attendait à cette question.

- Oui ! C'est vrai. Exprime-t-il sarcastiquement. J'avais oublié que tu étais un imbécile.

Il n'en était pas un, ce masque d'idiot cachait la plus grande et puissante âme d'un sorcier que nul allait ne pourrais devenir. Mais le prince ne voyait qu'une petite partie minable de son valet et cela était l'une des plus accablante et regrettable chose que ressentait Merlin.

Arthur pris sur son épaule la jeune femme et l'emmena lui-même jusqu'au médecin royal, Merlin en retrait décida de ramener les chevaux aux écuries en réfléchissant à l'origine des brigands qu'ils avaient rencontré ainsi qu'à la blonde.

À suivre...