Merlin et Rose, l'amour inconnu

Chapitre 13 : Une robe pour ce soir

Après avoir mis fin à la malédiction, avoir dit au revoir au magnifique cheval blanc et après avoir repris ses esprits de ce terrible aveu qu'elle venait d'avoir, Rose ressentait le terrible besoin de se trouver un alibi. Si Arthur, ou pire, si Uther venait à lui demander ses activités durant la bataille finale, elle devait se trouver une bonne réponse. Elle mourait si jamais l'un d'eux connaissait la vérité, une vérité qu'elle viens tout juste de découvrir et qu'elle ne comprend pas encore.
"Mon père était donc magicien ? Est-ce bien lui que j'ai vu ? Qu'est-ce que renferme cette bague ?"
Le temps des questions n'était pas encore possible, malgré sa terrible envie de trouver les réponses, elle devait absolument se restreindre à attendre. Elle se faufilait par une porte secrète qu'elle avait aperçue lors de son premier matin à Camelot et emprunts plusieurs couloirs afin d'arriver au cabinet de Gaïus le plus discrètement possible. Elle réussit à ne croiser qu'un garde chargé de surveiller la cuisine, priant qu'il ne la reconnaisse pas. La pauvre Rose était devenue paranoïaque depuis qu'elle avait sentit cette bague produire une magie qu'elle ne connaissait pas.
Elle se cachait dans la chambre de Merlin et se mit à examiner la bague.

Elle voulait définitivement en savoir plus et Gaïus semblait être la seule personne capable de l'éclairer à ce sujet.

Soudainement, Merlin entra à son tour dans la chambre. Il paraissait effrayé avec ses cheveux ébouriffés et son teint pâle mais en apercevant la blonde, un sourire des plus beaux sourires que Rose avait vu dans sa vie surgit sur le visage du magicien.

- Rose ! Tu es vivante !

Il saisit la blonde dans ses bras.

- Merlin ?

En effet, elle n'aurait jamais imaginé un tel geste venant de lui. Elle ne su exprimer quoi que ce soit d'autre que l'incompréhension. Elle ne savait pas s'il allait lui annoncer que Arthur l'avait reconnu ou si elle avait finalement échoué.

- Rose... tu as été fabuleuse, Arthur m'a dit qu'une tempête avait stoppé les brigands, il n'a rien vu ni rien compris !

La blonde se sentait rassuré. Elle eu un frisson de soulagement, presque évanouie elle posa ses bras autour de Merlin et pris une énorme bouffée d'air. Même si le contact ne leur était pas familier, il était à ce moment là la seule chose qui les faisait tenir debout. Les deux magiciens étaient heureux et rassuré, fier de l'autre et se sentait compris.

La magie n'était pas tout le temps un don. À Camelot, il était un fardeau pour le jeune homme seul face à un futur prince toujours confronté au pire des adversaires. Mais maintenant qu'au côté du brun se trouvait une perle pure de couleur or, il savait sur qui il pouvait compter quand Gaïus ne le comprendrait pas.

Quand le contact commençait à se faire long, Rose se recula et retira la bague de son majeur.

- Tu sais quelque chose sur elle ? Gaïus t'en as parlé ?

- Non. J'ai juste ressenti une énorme puissance en la prenant cette après-midi, elle est définitivement magique. Pourquoi ? Tu as senti quelque chose toi aussi ?

- Tout à l'heure oui. 

Soudainement, Arthur fit son entrée dans la chambre, faisant ressentir aux deux magiciens un sentiment de gêne, comme si dans leurs regards Arthur pouvait lire la magie qu'ils détenaient.

- Je savais bien qu'on vous trouverait par ici. Dit-il d'un ton accusateur. Merlin, j'ai besoin de mon serviteur même après notre victoire.

Rose se relevant fit tomber sa bague ce qui produit un léger choc dans sa tête quand elle frappa le sol. La bague semblait donc désormais lié à la jeune magicienne. Elle ramassa le bijoux et s'approcha du prince.