Merlin et Rose, l'amour inconnu

Chapitre 16 : Odon Pennyson

Ainsi, le banquet commença et Rose put déguster une superbe panoplie de pièces de viandes avec des petits poids mais également plusieurs verres de vin rouge amer au commencement mais un peu plus appréciable avec le temps.

- Vous ne devriez pas porté de rouge à lèvres. Ce genre d'artifice vise à masquer la beauté naturelle que vous à donné Dieu. Glissa l'insolent aux oreilles de la jeune femme au moment où elle termina son premier verre de vin.

- Monsieur, je ne suis pas croyante. Répondit elle poliment, tout en prenant en main son couteau pour déguster le morceau de poulet dans son assiette.

- Ah bon... intéressant.

La blonde lui jeta un regard étonné, elle ne comprenait pas sa remarque mais ne chercha pas non plus à comprendre. Aramis n'était pas quelqu'un à qui elle voulait s'intéresser maintenant.

- Ne vous-ai pas trop fait mal, tout à l'heure quand je vous battu ? Questionnait elle, jouant au même jeu insolent que lui.

- De quel combat parlez vous ?

- Celui qui vous à laissé une marque sur la joue.

- Oh non, mademoiselle... s'interposa d'Artagnan. Cette marque est de ma faute, je lui ai donné un coup maladroit en lui montrant mon superbe lancer de couteaux. J'espère au contraire que vous n'avez pas trop eu peur de voir le voleur partir avec vos sous. A vrai dire, vous n'aviez rien à craindre, nous étions là, prêt à traquer ce bandit pour vous sauver.

Rose n'avait absolument pas compris ce qu'avait raconté le jeune homme. Puis Porthos prit la parole ;

- Ne prenez pas la peine de nous remercier, il est tout à fait normal d'aider une personne en détresse. D'autant plus lorsque c'est une femme.

Ainsi, elle comprit leur jeu. Il retournait toute la situation contre elle et Rose ne pouvait pas contredire. Arthur était forcément dans le coup, où tout simplement avait-il préféré croire les paroles de ces quatre hommes que ses yeux. Elle voulait user de sa magie pour leur donner une leçon. Peut-être pourrait-elle leur faire renverser à chacun sur la tête l'eau que distribuait les servantes. Soudainement, Merlin fit irruption, coupant l'échange de regard intense entre Rose et Aramis en saisissant la main de cette dernière.

- Rose, peut-être pourriez vous me suivre un instant, j'ai un message provenant... de... Gaius.

Elle accepta et commença à se lever avant qu'Aramis lui saisisse l'épaule pour rester auprès de lui.

- Nous étions en pleine discussion jeune homme.

Les deux ennemis continuaient leur duel de regard, mais Merlin insista et tira avec plus de force la jeune femme qui fut forcé de quitter le duel et de suivre le magicien. Il l'emmena derrière une colonne, caché des regards curieux des quatre chevaliers.

- Donne moi ta bague, elle n'arrête pas de briller d'une couleur magique lorsque tu parles avec Aramis. Je crois qu'elle ressent tes émotions, n'est-il pas énervant avec toi ?

- Oui, tout comme le reste de sa bande.

- Ils sont de véritables idiots, surtout d'Artagnan. Ils vont vouloir rire de toi en public ou en entre eux.

- Ne t'inquiètes pas, je saurai les battre à leurs propre jeu. Fit-elle en confiant la bague au magicien puis en retournant à sa place respective.

En reprenant sa place, Rose remarquai que certains invités s'était levés pour danser ou regarder le cracheur de feu. Mais elle remarqua aussi le bruit très fort de pas se rapprochant d'elle. Elle regardait autour d'elle mais ne vit rien, elle ne comprenait pas d'où elle entendait ces pas mais elle savait qu'il était bien réel. Soudainement, les portes de la salle du banquet s'ouvrir et laissèrent entrer un monstre humain. C'était un homme, grand et très musclé recouvert d'une armure en fer et muni d'une gigantesque épée qui semblait lourde à porté pour quelqu'un de normal, mais légère pour l'inconnu. Aucun garde n'osa s'interposer face à ce molosse. Alors, il entra sans problème et dit une fois face au roi ;