Chapitre 3

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Point de vue de Julie

Quand j'ouvris les yeux des rayons de soleil traversaient mes fins rideaux de dentelles blanches. Je me retournais lentement en poussant un soupir quand je sentis une présence à coté de moi. J'ouvris un œil et sursautai quand je vis Louis assis sur un fauteuil près de la porte :

- Dur dur le réveil ?! Dit-il

Il se leva et vint s'assoir près de moi. J'effectuai un mouvement de recul et il en profita pour se couché à coté de moi en prenant le plus de place possible.

- T'as bien dormis ?

Je ne répondis pas. Je lui lançai un regard assassin : je déteste qu'on dérange tôt le matin.

- Oh pardon, madame n'aime pas que je la gêne durant son long sommeil ! Eh bah écoute, ma jolie, figure toi qu'il est déjà 13h.

- 13H ?! Je suis désolée, on aura jamais le temps de faire le tour de la ville !

- Je crois que tu surestimes la grandeur de cette ville.

- Depuis combien de temps es-tu levé ?

- Depuis au moins 11h. Et si tu veux savoir ça fait une demi-heure que je t'observe dormir.

Ce garçon est peut être très beau, mais il semble légèrement dérangé.

- Savais-tu que tu parlais en dormant ? Continua t-il, c'est qui Betty ?

Mon coeur fit un bond. Personne n'avait jamais osé me reparler de Betty depuis sa disparition. Des larmes remplirent doucement mes yeux. Louis, qui jusque la avait le sourire, les vis. J'eu le temps de voir dans ses yeux de la panique, ne sachant que faire pour me réconforter juste avant que ma vue se brouille, à cause des larmes. Il prit un mouchoir sur la table de nuit et me le tendit. Je le pris et m'essuyai les yeux.

- Je suis désolé, je ne connais pas ton passé.. Je... Je m'excuse. Tu... Je te laisse te lever, je t'attend en bas.

Sur ce il sortit, me laissant seule avec ma souffrance.

Je sortis de mon lit et alla dans la salle de bain. Je me passai un jet d'eau sur le visage pour me changer les idées. Je commençai à me préparer et bizarrement j'eu envie de me maquiller, ce que je n'avais pas fais depuis un an, depuis la mort de ma meilleure amie. De retour dans ma chambre j'attrapai au hasard un short et un t-shirt. Sur celui ci il y avait marqué "Hakuna matata". La phrase du bonheur...

  Quand j'arrivai en bas Louis était assis près du bar dans la cuisine. Il me regarda, et alors que je m'attendais à ce qu'il s'excuse il sourit. Il me tendit une boîte de céréales au riz soufflé. Je les pris en silence, les mis dans un bol ( après avoir longuement  cherché où ils se trouvaient ) et je me mis à manger. Louis m'observait,  silencieux. Il avait sans doute mangé pendant que je dormais. Il m'observa encore et encore avec ses yeux bleus profonds jusqu'à ce que le rouge me monta aux joues. Quand il s'aperçut de ma gène il sourit et me fit une mimique si adorable que rien ne pouvait surpasser la couleur vive que prit mon visage. Il avait vraiment l'air de s'éclater à me faire rougir. Ce garçon sait qu'il est beau, à mon grand malheurs, car il en profitait bien pour se distraire.

- J'ai finis, dis-je gênée.

- Ah super ! Alors mets tes chaussures on sors dès maintenant !

Il se leva avec dynamisme et me lança mes chaussures ( que j'attrapai de justesse ) puis il mis les siennes à ses pieds. Il ouvrit frénétiquement la porte et se retourna sur moi. Il avait le visage d'un gosse le soir de Noël. Je m'approchai de lui et quand je fus à sa hauteur il me glissa :

Le cœur a ses raisonsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant