Chapitre 13

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Point de vue de Louis :

"- Je t'aime."

Ces mots sorti de sa bouche m'avais fait trembler. Elle m'avait fait un câlin par derrière et avait prononcé cette phrase. Alors à ce moment je su que tout était oublié. Je ne sais pas ce qu'il s'était passé dans sa tête mais elle m'avait pardonné. On était resté durant tout le reste de l'attraction enlacés, espérant que jamais plus on ne restera loin de l'autre. On ne s'était pas embrassés mais ce qu'il s'était passé dans la nacelle était bien mieu qu'un baiser : j'avais enfin retrouvé Julie. Son petit sourire et ses yeux brillants m'avaient vraiment manqués. Je me rendis alors compte que j'étais réellement dépendant de cette fille.

On sortis du manège, main dans la main et je vis le vendeur sourire. Il devait être dans le coup. J'emmenais Julie près d'un stand et lui achetais une pomme d'amour. Elle sourit à cette attention et me pris de nouveau dans ces bras. On s'assit près d'une fontaine et elle croqua dans sa pomme. Ses dents heurtèrent le fruit bruyamment et elle me regarda amusée. Je devais être bizarre, j'observais ses moindres gestes comme si je ne les reverrai plus. Je sentis un autre regard sur nous. Je tournais la tête et vis un gars d'à peu près notre âge. Il me fixait, puis Julie. Je lui sourit et il me lança un regard assasin avant de me faire un fuck. Il se leva et s'en alla. C'est quoi son problème à ce connard ?

- Tu m'as manqué, me dit une voix près de moi.

Je me retournais vers Julie et lui fis une bise sur la joue. Elle me sourit d'un air satisfait et se leva soudainement. Je ne compris pas de suite pourquoi mais je vis Alex et Easter qui nous observaient en rigolant.

Le reste de la journée fut très rapide. On rentra ensemble avec Julie. Il n'y avait personne dans la maison quand on arriva. Peut être Agatha je ne sais pas. Julie s'assit sur le canapé, je la suivis du regard en enlevant mes chaussures.

- Cette journée était super ! S'exclama t-elle.

- Surtout dans la grande roue, n'est-ce pas ?

- Tout était parf...

Elle se stoppa en plein milieu de sa phrase. Je m'approchais d'elle pour voir la raison de son soudain silence. Elle tenait un petit papier jaune entre ses doigts. Au dessus de son épaule je réussis à lire :

"Pour Louis,

Maintenant que toi et Julie vous haïssez, je suis plus tranquille par rapport au fait de vous laisser seuls à la maison. J'ai donc demandé à Agatha de s'en aller et de revenir parfois pour vérifier que tout va bien. Mais je doute que Julie ne te pardonne de si tôt, ce que tu as dis était vraiment horrible.

Maman."

Un immense sourire prit place sur mes lèvres. Ma mère était si naïve. Elle pensait que je n'arriverais pas à prouver mon amour pour Julie. Quelle idiote !

Julie posa le papier et tourna la tête vers mon visage qui était penché près de son épaule. Elle me sourit, ce qui était de moins en moins rare, et je passais mes deux bras autour d'elle. Quand je la lâchai elle se leva en criant :

- Qu'elle heure il est ?!

- 19H39 ! Répondis-je sur le même ton amusé qu'elle.

- T'AS FAIM ? Continua t-elle en criant plus fort et en souriant.

- JE CRÈVE DE FAIM!

Elle me sourit et continua à gueuler.

- TU VEUX DES PÂTES ?

- OK !

Elle commença à faire bouillir de l'eau pendant que je mettais la table. Une table pour deux. Quand j'eu finis, je la rejoins et m'assis sur le comptoir. Elle se posta devant moi. Je descendis du comptoir et enlaçai sa taille. Elle glissa ses mains dans les poches de mon jeans et je me rendis compte qu'elle faisait plus d'une tête de moins que moi.

Le cœur a ses raisonsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant