Babyboy [terminé]

Chapitre 65

Je m'assis sur le lit et je fis comprendre à ma sœur de venir sur mes genou. Elle avait sa poitrine contre mon torse, ses bras autour de mon cou et sa tête était dans le creux de mon cou, dos à Paula qui s'assit sur un fauteuil. Ma sœur ne savait pas que le médecin nous avait suivi.
Je sentais qu'elle se retenait de pleurer. Je lui carressais le dos.

Moi: laisse toi aller petit cœur. Ne retient pas tes larmes. Tu te fais du mal.

Il n'a pas fallu longtemps pour que je sente mon cou devenir humide. Paula la regardait avec bienveillance mais aussi avec une certaine tristesse.

Moi : tu veux bien me raconter ce qu'il ne va pas ?

Elle: je sais pas...

Moi: tu ne sais pas quoi ?

Elle: comment réagir avec elle.

Moi: avec Paula?

Elle: hm

Moi: pourquoi ça ?

Elle: je ne sais pas si je dois être adulte. Mais si je suis petite j'ai peur qu'elle me prenne pour une gamine et qu'elle ne veuille pas de moi

Moi: tu te poses trop de questions et ça te fait du mal. Paula elle est comme moi. Est ce que je rejete Louis, Emma ou encore Niall ?

Elle secoua la tête.

Moi: tu vois. Paula c'est pareil.

Elle : je suis nulle

Elle se mit à pleurer comme jamais je l'avais vu pleurer. Paula fouilla dans ses poches et elle sortie une tetine qu'elle me tendait.

Moi: tu n'es pas nulle princesse. Je suis là et Paula aussi. On est là pour toi. Ferme les yeux petit cœur on va essayer quelque chose de nouveau.

Je lui mis la tetine dans la bouche et aussitôt elle se mit à téter. Pour tenter de la calmer je la berçais et lui murmurais des mots doux.
Je sentais mon pantalon devenir mouillé. Je devinais aisément qu'elle avait eu un accident mais je ne dis rien. Je continuais de la bercer comme si rien ne s'était passé.
Au bout d'un moment, elle me repoussa.

Elle: non... Non... Je suis désolée... Je ne voulais pas... J'ai pas sentis...

Moi: chut tout va bien ce n'est pas grave. Ça arrive

Elle: qu'est ce que Paula va penser de moi maintenant ?

Paula se rapprocha et caressa doucement le dos de ma sœur.

Paula: je dirai comme ton frère. Ce n'est rien. Ça ne me dégoute pas au contraire j'ai encore plus envie de t'avoir dans mes bras pour te rendre heureuse et prendre soin de toi.

Ma sœur ne dit plus rien.

Paula: je te propose que pendant que je vais te chercher des vêtements propre ton frère te donne un bain pour te détendre et lâcher prise.

Elle: je ne sais pas faire..

Moi : on va t'aider.

Paula: on est là pour ça. Dit moi est ce que tu aimes la tetine ?

Ma sœur rougit et acquiesça.

Moi:alors tu vas la garder ce soir

Elle: on va se moquer de moi

Paula : n'importe quoi. Dans cette maison personne se moquera de toi. I sais pourquoi? Parce qu'on est soit des daddy soit des Littles.

Ma sœur baissa la tête.

Moi: on va aller se laver et après on ira manger.

Paula : elle est où sa chambre ?

Moi: deuxième porte a gauche en haut de l'escalier. Tu pourras me rapporter un pantalon, ma chambre et au bout du couloir à droite.

Paula: d'accord j'y vais

J'emmenais ma sœur dans la salle de bain. Je la posais sur la table à langer. J'enleva mon pantalon et je la deshabilla pendant que l'eau coulait. Je voyais qu'elle était mal à l'aise car elle essayait de cacher son corps .

Moi: ne cache pas ton joli corps.

Je la mis dans l'eau et je m'assis sur le rebord de la baignoire. Je pris quelques jeux que je mis dedans.

Moi: parle moi reste pas muette

Elle enleva sa tetine

Elle: je ne sais pas comment faire ? Comment ils arrivent les Littles ?

Moi : avec du temps, de la confiance et de leur daddy ou mummy. Il faut aussi se détendre et arrêter de se poser plein de questions car sinon tu risques sans le vouloir de rentrer dans ton headspace et d'avoir des accident comme celui que tu viens d'avoir

Je lui remis sa tetine en bouche et je lui carressais les cheveux qui étaient secs.

Moi: ferme les yeux et profite de ta tetine qui est dans ta bouche, de l'eau chaude qui t'entoure et des caresses dans tes cheveux.

Elle mit di temps avant de fermer ses yeux. Elle n'était pas tout à fait rassurer. Au début elle les ouvrait souvent.

Moi: voilà c'est très bien.

Tout en massant son cuir chevelu, j'attrapais un gant que je mouillais et je mis du gel douche dessus.

Moi: je vais te laver le corps avec un gant de toilette. J'aimerai que tu ne bouges pas et que tu gardes les yeux fermés que tu me laisses prendre soin de toi. Tu aimes mes papouilles ?

Elle hôcha la tête et je commençais par laver son dos. Je frotais son corps délicatement, je passais rapidement sur les zones plus intime. A la fin je lui fis un bisou sur le front et je la rincais à l'aide d'un gobelet que je remplissais de l'eau du bain. Tout au long elle avait gardé ses yeux clos.

Moi: bravo petit cœur je suis fier de toi.

... : moi aussi ma puce.

J'avais même pas remarqué que Paula s'était appuyé contre les montants de la porte.

Moi: tu veux rester encore un peu dans l'eau ou tu veux sortir.

Elle: sortir

Je pris une grande serviette. Elle sortir de l'eau et je l'entoura dedans. Je la remis sur la table à langer et j'entrepris de la sécher. Paula me tendit un body et un pyjama une pièce avec les chaussettes intégrés.
J'enfillais donc le body. Il s'ouvrait et se fermait au niveau de l'entrejambe.

Moi: petit cœur tu veux bien essayer de mettre une couche ?

Paula : juste essayer. Tu ne seras pas obligé de l'utiliser. C'est juste pour que tu l'apprivoise.

Ma sœur honteuse accepta. Donc je lui mis une couche culotte pour que ça soit plus simple si elle veut aller au toilette. Je fermais son body et je l'habillais.

Moi: comment tu te sens ?

Elle: c'est bizarre.

Paula: tu t'y habituera

Je la descendis de la table et je mis le pantalon que paula a eu la gentillesse de me ramener.

Moi: on retourne à table ?

Ma soeur: oui.

Paula: pour répondre à ta question de comment tu dois agir avec moi tu le fais comme tu le sens. Je ne veux pas que tu te sentes forcer. Je t'aime ma belle et je ne veux pas que tu fasses quelque chose juste pour me faire plaisir. Et n'hésite pas à demander.

Ma sœur hôcha la tête. Paula la serra dans ses bras. Je décidais de m'éclipser et de retourner voir mes autres invités qui avaient fini tout les amuses bouches alors que je n'en avais pas mangé un seul.

Moi : merci de nous en avoir laisser. J'apprécie votre geste. On voit où sont les vrais amis