Chapitre 73

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Je regardais mes petits loups s'amuser tous ensemble avec un ballon tout en étant dans mes pensées lorsque j'entendis la fenêtre de l'étage s'ouvrir. Elle se trouvait juste au dessus de là où était le transat sur lequel j'étais. Je relevais la tête et je vis mon Zayn qui regardait l'horizon. Il disait des mots que je ne pouvais entendre de là où je me trouvais. Une boule au creux de mon ventre se forma et une grosse angoisse me prit. Sans attendre je me précipitais pour le rejoindre avant qu'il fasse une connerie, j'escaladais quatre à quatre les marches de l'escalier. J'ouvris la porte à la volée.

Moi: ne fais pas ça...

Ma voix n'étais qu'un souffle. Za se retournait

Moi: je suis là mon amour je ne veux pas te perdre.

Il s'avança vers moi et me prit dans ses bras. J'aimais pas montrer mes faiblesses mais là je m'en fichais. J'avais trop peur de perdre l'homme que j'aimais.

Za: je ne voulais pas sauter. Je regardais les enfants.

Je soupirais de soulagement. Il posa ses mains sur mes joues qu'il cafessait pour chasser les larmes qui avait coulé malgré moi.

Moi: je m'inquiète pour toi. Qu'est ce qu'il se passe Zayn?

S'etait à mon tour de caresser son doux visage.

Za: rien

Moi: je sais bien qu'il y a quelque chose. Ce matin j'ai bien vu que tu avais pleurer cette nuit, tu es descendu sans mon t.shirt, tu as crié sur Louis sans raison, tu as fui lorsque je parlais avec Nini. Ça ne te ressemble pas.

Il baissa la tête.

Za: je ne comprends pas ce qu'il m'arrive...

Je fronçais les sourcils.

Moi: explique moi mon ange

Za: je ressens de chose que je ne peux expliquer. Et je m'en veux de les ressentir.

Moi : décris moi ce que tu ressens.

Za: hier soir lorsque tu avais Gemma ou même Emma dans les bras j'ai eu mon cœur qui se serrai. J'avais qu'une envie c'était d'être à leur place. Depuis que je suis rentré de l'hôpital j'ai l'impression que je te dégoute. Tu ne me touches quasiment plus. Tu ne t'occupes que des enfants. J'ai l'impression que tu ne m'aimes plus...

Moi: comment tu peux penser une chose pareil. Bien sûr que je t'aime. Tu es ma raison vivre. Tu ne me degoutes pas. Comment je pourrais être dégouté en aillant un homme comme toi devant moi ?

Il baissa son t. Shirt et me montra la cicatrice faite par sa greffe.

Za: et ça ça ne te dégoute pas ?

Je pris son t.shirt et je lui enlevais. Du bout des doigts je traçais cette magnifique ligne sur sa poitrine.

Moi: tu es magnifique Zayn. J'aime tout chez toi. Toute tes formes, tes traces, tout. Et cette cicatrice est aussi belle que toi. Elle prouve que tu es un battant, un homme fort mais qui a besoin de se sentir aimé et protégé. Sous cette cicatrice un nouveau cœur, des nouveaux poumons font que tu es toujours là à mes côtés, que je peux te toucher et te dire à quel point tu es beau.

Ses yeux étaient embués.

Moi: je t'aime Zayn et ça n'est pas prêt de changer. Je ferrai tout pour toi. Mais pour que je puisse t'aider il faut que tu me parles, c'est pas en me fuyant et en te refermant sur toi même que je pourrais le faire.

La baisse baissée, il ne pu retenir ses larmes plus longtemps. Je le serrais contre moi et lui carressais son dos nu.

Za: je suis désolé...

Moi: tout va bien amour tu n'as pas à t'excuser. C'est moi qui m'excuse j'aurai dû être plus présent pour toi.

Za: pourquoi je ressens ça quand tu t'occupes des petits ?

Moi : parce que tu es jaloux.

Za: jaloux de quoi ?

Moi : du fait que je m'occupe de nos littles au lieu de m'occuper de toi

Za: mais je ne suis pas un little

Moi: je sais mais en ce moment tu dois avoir plus besoin que d'ordinaire. Ça te dis qu'on se prenne quelques jours rien que tout les deux?

Za: et les loulou ?

Moi: gemma pourra aller chez Paula. Et Édouard ou Georges pourra garder nos bébés

Za: on irai où ?

Bon apparemment il est pour. Moi qui cherchais le bon moment je pense que je l'ai trouvé.

Moi: tu me laisses tout gérer et tu te laisses porter. Je m'occuperai de toi comme je le fais actuellement avec Gemma.

Za: tu veux m'initier ?

Moi: tu le veux toi ?

Za: je ne sais pas

Moi: si tu en as envie je pourrai oui même si je préfère que tu sois mon compagnon plutôt que mon bébé. Mais je ferai tout pour que tu te sentes bien.

Za: je sais

Il se blottit davantage contre moi. Nos corps s'emboîtaient comme si ils avaient été prévu pour ça. Il semblait plus apaisé qu'au bevut de notre étreinte. Je notais dans un coin de ma tête que ce soir je le masserai et j'embrasserai tout ce qu'il considère comme imperfections pour lui montrer à quel point je l'aime et j'aime son corps. Malheureusement pour le moment je ne peux pas lui prouver autrement mais je me promet que des qu'on pourra et qu'on aura le feu vert du médecin je lui montrerai comme il se doit.

Za: je t'aime Hazza et je m'en veux de t'avoir inquiété.

Moi: t'inquiète pas c'est...

J'entendis quelque chose tombé dans l'eau. Puis plus un bruit dehors à part des personnes qui courraient.

.... : LOUIIIIS.

J'espère que ce n'est pas ce que je pense...

Babyboy [terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant