Nos âmes liées.

IV.

Imane vit Juliana, une servante qui s'occupe spécialement de ces petits frères, appuyée contre le mur de pierre et entourée de quatre grand hommes blond qui ne lui laissèrent pas une porte de sortie.

Alors que la princesse allait interagir avec ces personnages grossiers, une voix inconnue sortit de la noirceur de la nuit : l'homme de l'écurie.

« Eh bien messieurs, je pense que vous ne comprenez pas ce que veut dire la dame. »

« De quoi je me mêle ? Retourne à l'intérieur et laisse-nous gérer nos affaires. »

« Je suis pas sûr que le roi aimerait votre comportement. »

« Quoi ? Tu as un problème ? Déclara un des frères en s'avançant vers le sauveur. »

Mais avant que le géant commence à se battre, l'un des malpropres chuchota quelque chose dans son oreille qui lui fit perdre toutes ces couleurs, il regarda simplement mal le paysan avant qu'ils se retournent vers la porte d'entrée.

Malheureusement pour eux, même-ci ils avaient abandonné l'idée de forcer la servante et qu'ils n'avaient rien fait d'excrément grave, ils sursautèrent face à la vision de la princesse en colère, comprenant que c'était leurs seuls et uniques soirées ici.

« Je vous demande maintenant de quitter les lieux, si je vous vois encore dans le château, je vous ferais sortir de force devant tous les autres dirigeants des royaumes. »

Ils tremblèrent mais ne purent dire quelques choses à part des petites excuses chuchotés, la femme s'approcha de la pauvre servante tremblante pour lui demander si elle allait bien.

« Merci beaucoup, déclara-t-elle entre des sanglots. »

Le sauveur déposa sa veste sur les épaules de la dame, lui donnant un peu de chaleur pour la rassurer ; Imane, elle, lui ordonna d'aller rentrer chez elle et qu'elle serait garante de son repos.

Elle rentra donc dans le château, laissant les deux dernière personnes seul à seul ; un léger silence s'installe entre les deux avant qu'elle décide de prendre la parole.

« Merci beaucoup pour la dernière fois, je n'ai pas d'argent sur moi comme je vous l'avais promis. »

« Je n'ai pas besoin de votre argent princesse, ne vous inquiétez pas pour moi. »

« Ne soyez pas aussi modeste. »

« Je vous le promet que je n'ai pas besoin de votre hospitalité. »

« Bien, si vous le dites, lâcha-t-elle finalement. »

Il appuya l'épaule contre le mur avant d'avoir un léger sourire sur le visage.

« Vous pouvez me dire ce que la célèbre princesse fait tard le soir dans la forêt, rejoindre un amoureux secret ? »

« Ne soyez pas trop curieux, monsieur, rigola-t-elle. Mais non, je ne rejoignais pas un homme mais des amies, je n'ai encore aucune personne dans mon cœur. »

« Pourtant, pendant notre première rencontre, vous êtes tombé sous mon charme, rigola-t-il en me faisant remémorer ma chute. »

« Je vous en prie, elle mit son visage dans ces mains, ne me rappelez pas ça, j'en rougis de gêne. »

« Cela ne me dérange pas, vous êtes très belle. »

« Vous me flattez, puis-je maintenant savoir votre prénom mon doux sauveur ? »

« Je suis-. »

« Prince Chalamet ! »

Prince ? L'homme en face d'elle était un prince ?

Un petit homme courrait en direction du garçon, transpirant et en panique, il s'arrêta devant les deux adolescents pour reprendre sa respiration, il ne remarqua même pas la princesse à sa gauche.

« Je t'ai cherché pendant toute la journée ! Où étais-tu encore ? Tu es censé être là pour devenir un roi, pas pour trainer avec les villageois ou t'occuper des chevaux, tu es un prince pas un paysan. »

« Désolé Fabien. »

« Désolé, c'est tout ce que tu me dis ? Timothée, je t'en supplie va au moins parler à la princesse une fois, votre père attends beaucoup de vous. »

Imane toussota pour attirer l'attention sur elle, le vieil homme tourna son regard vers elle et devint aussi blanc qu'un linge, il s'agenouilla pour montrer son respect, bredouillant quelques paroles qu'elle ne comprit pas.

« Vous pouvez vous relever messieurs, je suis Imane, la princesse de ce pays, ravie de vous rencontrer, dit-elle en tendant sa main. »

Le serviteur attrapa le membre qu'elle lui tendait pour coller un baiser respectueux.

« Princesse, nous venons d'un lointain royaume du Nord, une petite contrée paisible où les habitants vivent dans la joie. Le prince Chalamet tremble depuis des jours pour vous rencontrer. »

« Votre royaume donne envie d'y vivre, est-ce pour cela que le prince est aussi ouvert face à tout le monde ? »

« C'est une de ces fâcheuses tendances, il oublie naïvement qu'il est l'une des personnes les plus puissantes. »

« La vie royale est ennuyeuse, avoua le prince. Avec les villageois, les visiteurs, tu peux apprendre de nombreuses histoires ainsi que de légendes sur le monde autour de nous. »

Le vieil homme vit une occasion de rapprocher les deux jeunes, avec un sourire chaleureux, il proposa aux deux de passer la soirée ensemble pour se raconter des histoires.

« Pourquoi pas, j'ai toujours voulu connaitre le monde, ça serait avec plaisir de découvrir cela avec vous, prince Chalamet. »

« Il s'appelle Timothée ! »

« Eh bien, allons-y prince Timothée. »

Le grand brun proposa son bras à la princesse avant de la guider vers le jardin royal, ils s'asseyaient l'un à côté de l'autre sur le banc face à la fontaine principale, la nuit commençait à se rafraichir mais ils n'avaient pas froid.

Ils passèrent quelques minutes à discuter sur le royaume du prince avant de se faire interrompre par le vieil homme et un plateau : des petits gâteaux, des verres de jus ainsi du manteau que la servante portait.

« On m'a demander de vous remettre cela, dit-il en déposant la veste sur les genoux de Timothée. Je vous laisse, profitez de votre soirée. »

Il me parla de tout ce qu'il s'avait, les longs voyages dans les montages, les découvertes dans les océans ainsi que les légendes horrifiques qui feraient trembler les enfants. 

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Je sais, les chapitres sont bancales et y a pas beaucoup de logique sur ces époques, mais faites pas attention...