VI.

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Coucou, désolée j'avais complétement oublié mon histoire lol ^^

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La grande fenêtre était pleinement ouverte, c'est surprenant mais elle se dit que c'étaient seulement les femmes qui l'ont habillé qui ont ouvert pour enlever l'odeur des parfums et du bain, Imane referma seulement sans se poser plus de question.

Elle rentra dans sa salle de bain pour se brosser les dents, profitant du calme de sa chambre pour se reposer. Alors qu'elle se concentrait sur le silence des pièces, un craquement l'a fit sursauter, le bruit venait de son armoire. Un frisson de terreur passa dans tout son corps : était-ce un des frères venu pour se venger ?

Elle prit un de ces poignards caché, son père lui avait donné lui-même au cas où, et le pointa en direction du meuble en bois, elle avait des sueurs en entendant des grognements et des barbouillages venir d'ici.

On pouvait voir la clé dans la serrure, montrant qu'une personne avait probablement enfermé la personne dedans, on avait piégé une personne ? Se demanda la princesse.

Elle ouvrit doucement la porte, se figeant devant le prince Chalamet coincé dans une position inconfortable, murmurant des insultes. Il ferma les yeux face à la lueur de la bougie qui allumait la bougie et ils se regardèrent pendant une minute sans parler, sans bouger avant que la fille éclata de rire.

« Pouvez-vous m'expliquer pourquoi je trouve un prince dans cette position ? »

« Je- je voulais faire une surprise romantique mais une servante m'a surpris. »

« Romantique ? J'ai cru que j'allais mourir de peur ! »

« Désolée... j'ai une rose pour me rattraper. »

Il tendit la fleur rouge dans la direction de la princesse, la pauvre plante était écrasée et il manquait la moitié des pétales, elle avait une figure triste ce qui fit perdre le sourire à l'homme mais refit rire la deuxième personne.

« Eh bien, merci mon beau prince, j'accepte votre présent. »

« Je suis désolée, je vous ramènerais un meilleur bouquet au prochain rendez-vous. »

« Rendez-vous ? Nous en avons un deuxième ? »

« Si tu le souhaites. »

« Bien sûr, pourquoi dirais-je non. Tes démonstrations d'amour me font palpiter le cœur je ne peux décliner ta réponse. »

« On dirait que j'ai réussi ma mission de ce soir malgré le début désastreux, dit-il en se relevant finalement. Je viendrais te chercher en début d'après-midi dans le jardin, habille-toi avec les vêtements les plus confortables. »

« Bien. Maintenant passe par la porte au lieu de risquer de mourir sur le toit. »

Il attrapa sa main pour poser un baiser, il partit la minute suivante, laissant la femme seule pour qu'elle aille enfin se reposer après sa soirée où elle en était la star.

Sentant les rayons du soleil sur son visage, la fille papillonna des yeux, le soleil était déjà haut dans le ciel et elle put entendre les bruits du village, ses seules pensées étaient sur la sortie. Une servante tapota contre la porte en bois de sa chambre, un plateau de petit déjeuner, elle fut suivit par quatre autres femmes qui se mirent directement au travail.

Elles nettoyèrent la chambre de fond en comble pendant qu'Imane mangeait ces tartines, la première fille expliqua les dernières nouvelles et les messages, son père lui accordait la journée pour découvrir des princes, sa mère souhaitait sa présence au repas du midi et de nombreux prétendants demandaient même une minute d'attention.

Malheureusement pour eux, elle ne pouvait penser à autre chose qu'un beau brun à la peau douce, elle demanda à la jeune servante aux cheveux roux d'envoyer un message à ces parents : elle rejoindrait sa mère pour le repas mais passerait l'après-midi avec un prince, elle promettait tout de même de rencontrer d'autres hommes pour ne pas avoir l'air hautaine et prendre le risque de lancer une guerre.

Elle passa une bonne heure à s'habiller proprement avant de quitter finalement sa chambre, elle se dirigea vers le grand salon où de nombreux futurs héritiers attendaient en discutant entre eux.

Elle se plaça au centre de la pièce, prenant une tasse de thé pour décorer car elle n'aimait pas cela, mais elle devait avoir l'air le plus féminine possible. Elle donna son avis sur les anciennes guerre, débat sur les significations des tableaux ainsi que des populaires poèmes sortis récemment.

Elle ne fut pas emballée par aucune conversation, elle avait apprécié celle du prince Martin qui discutait sur une nouvelle pièce de théâtre dont elle était fan ou alors la discussion sur le passetemps du prince Amine qui était la découverte de nouveaux paysages.

Elle avait pris l'habitude de parler avec des personnes qui avait un intérêt à lui parler, à vrai dire chacun avait un intérêt et les conversations de ce genre avait été apprise dans l'éducation royales.

« Princesse, vous semblez dans les nuages, vous allez bien ? »

« Je vais bien, ne vous inquiétez pas ! J'étais concentrée sur notre conversation. »

Faux, elle ne pouvait penser à autre chose que le manque du prince Chalamet, ce dernier n'avait même pas prit la peine d'aller à cette rencontre : « Pensait-il qu'il avait déjà gagné ma main ? Est-ce une bonne idée de lui faire autant confiance ? De lui avoir tout donné dès le premiers soir ? ». Elle se mordit la lèvre de stresse, elle avait été débile de penser qu'il était venu pour l'amour, il était comme tout les autres princes, juste plus charmeurs.

C'est avec le cœur rempli de peine qu'elle se dirigea dans la salle à manger principal et bien plus petite, elle était seulement remplis de ces petits frères qui attendaient patiemment et de sa mère, cette dernière ordonnait quelques choses à sa servante personnelle.

Son regard s'assombrit face à la vision qu'elle avait de sa fille, avec un seul regard elle comprit les sentiments et les émotions que sa jeune enfant ressentait. Elle se leva et se dirigea directement vers elle, la prenant dans ses bras.

« Tu vas bien ? »

« Il est pas venu maman, le prince d'hier soir. »

« Et alors ? »

« Imagine il pense que c'est déjà gagner, qu'il a déjà mon cœur et ne fait plus d'effort. »

« Ma puce, arrête de t'inquiéter pour rien. Il y a une explication pour tout, si tu le rencontres cette après-midi, demande-lui. »

« Bien, je le ferais. »

« Parfait, mange maintenant et ne stresse pas pour rien, les hommes sont des personnes maladroites, ils pensent bien faire mais finalement ils gâchent tout, c'est à nous de comprendre les intentions de base. »

Elle hocha la tête et s'assit, elle arrêta de faire attention à ces pensées et se concentra sur sa famille en face d'elle, c'était rare d'être ensemble et d'avoir une ambiance aussi détendue. 

Nos âmes liées.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant