Louna tente d'arrêter le jeune homme en l'attrapant par le bras. Il lui jette un regard, l'embrasse devant mes yeux et continue son chemin. Alors c'est lui son copain ? C'est lui qui était dans la chambre ?
Mais bizarrement, il me dit quelque chose. C'est étrange. Sebástianò m'empoigne avec force le bras et me traîne derrière lui. Je manque de trébucher mais réussi à me stabiliser.
Oh, tout doux mon gars. Ce n'est pas comme si j'avais envie de m'enfuir très loin d'ici pour prendre le premier avion pour rentrer dans mon pays.... Non, à peine. Quand je passe devant la blonde, elle me lance un regard aussi glaciale que son copain. Un regard qui me promet des représailles dangereuses. Je suit silencieusement le colosse qui me tient toujours et qui marche à une vitesse folle.
-Tu peux aller moins vite, s'il-te-plaît ? Cinglais-je en retirant d'un coup sec mon bras de sa main.
La trace de ses doigts a rougie ma peau et je me met à frotter énergiquement la partie engourdie. Il m'attrape l'autre bras, me jette un regard noir et accélère ses pas. Abrutis ! Il monte les escaliers avec aisance et nous parcourons un long couloir avant qu'il ne me jette dans le bureau du fond.
Tout au fond. Le bureau paumé.
J'inspire un grand coup et relève la tête. J'ai à peine le temps d'apercevoir une ombre que quelqu'un arrive par derrière et m'attrape les deux poignets pour les attacher entre eux. Je tente de m'en défaire, mais les liens sont bien trop serrés. Bonjour l'accueil. J'espère qu'il ne fait pas sa technique de Christian Grey à toutes les personnes qui rentrent dans cette pièce.
Un homme qui était resté sagement dans le coin de la salle depuis le début, s'avançe vers moi et me fait assoir sur une chaise en bois. Je lui lance un regard noir quand son regard glisse sur ma jambe dévoilée. Je la cache sous ma robe.
Mes mains, coinçaient à l'arrière, sont moites et mon pieds tape nerveusement sur le sol. Je passe de longues minutes, seule, dans ce bureau inconnu, à attendre quelqu'un de parfaitement ...inconnu également. Lorsque des bruits de pas se font entendre dans mon dos, un long frisson traverse mon corps. Heureusement que la dose de cocaïne que j'ai ingéré était minime, sinon je serai entrain de planer en ce moment.
Le bruit d'une semelle qui s'écrase sur le sol se fait plus proche et je ferme les yeux instinctivement. Autant ne pas assumer la réalité en face. Je ressens une présence proche et un regard pesant. Le genre de regard, que tu ressens même dos à la personne.
Je suis persuadée que le requin qui me tourne autour est le jeune homme de tout à l'heure. Pas cette brute de Sebástianò, mais plutôt Le Glacier. Lorsque je trouve enfin le courage de faire fonctionner mes muscles oculaires, un visage en gros plan me fit face. Je suis tout d'abord surprise et entreprends de reculer ma tête. Encore un double-menton de qualité...
Puis mes sourcils se froncent et je tente de lui faire comprendre ma colère. En me voyant l'anéantir du regard, un sourire narquois prend place sur ses lèvres.
-Alors c'est toi la voleuse ? Demande-t-il, même si c'était plus une affirmation qu'une question.
Je secoue la tête, en colère, mais terriblement intimidée par l'aura qu'il dégage. Je me suis toujours dit que face à quelqu'un de méchant, je saurai me défendre et sortir mes meilleurs punchlines, mais bien sûr, on ne peut jamais prévoir ce que l'on fera réellement.
-Tu sais, commençe-t-il en attrapant une chaise pour se mettre devant moi, quand on deal de la drogue, on reconnaît forcément le gout de la coke quand il y en a dans des putains de muffins. Pourquoi l'as tu volé ?
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Lost In Your Favela
Romance365 jours à passer dans la favéla de Mexico... Quand deux pierres d'entrechoquent, cela fait forcément des étincelles. Mais ne dit on pas que les grands embrasements naissent de petites étincelles. Mêlant passion, amitiés, dangers, défis, sacrifi...