Chapitre 23 : Rencontre et bon timing

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PDV ANNA : 

Quand j'ouvre les yeux, je peux distinguer une silhouette allongé devant moi. Je papillonne plusieurs fois avant de finalement réussir à les maintenir ouverts. J'me redresse sur les coudes en grimaçant. Je lâche un gémissement de douleur en me tenant la tête. 

En regardant ma main, j'me rends compte qu'elle est pleine de sang

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En regardant ma main, j'me rends compte qu'elle est pleine de sang. 

Moi : " Merde alors, encore des neurones en moins." Rigolais-je à moitié. 

En me redressant, j'suis prise d'un violent vertige. Daryl est en face de moi, inconscient, mais j'vois son torse se lever et redescendre, signe qu'il respire, bon c'est déjà ça, pensais-je en soufflant de soulagement. Des grognements plus bas me sortent de mes pensées. 

Je me relève en me raccrochant à ce qui me passait sous la main. En regardant par la fenêtre qui dominait le bureau, mon coeur manque un battement et je ne peux retenir un hoquet de stupeur. Il ne restait quasiment plus rien. Je tourne mon regard dans tous les sens. Les morts rentrent au fur et à mesure à l'intérieur, attirés par l'explosion. 

Je me précipite vers Daryl afin d'essayer de le réveiller. 

Moi : " Robin des bois, aller, tu feras ta sieste plus tard." Le suppliais-je désespérément. 

J'ai beau le secouer dans tous les sens, il ne bronche pas. Et merde. Lui qui avait le sommeil léger, le fait qu'il ne se réveille pas n'était pas bon signe.

Je me relève et me redirige vers la fenêtre, mais soudain, un bruit de métal assourdissant me fait sursauter. Par la dite fenêtre j'peux apercevoir l'escalier qui reliait le bas et l'étage s'écrouler lentement devant mes yeux. 

J'ouvre grand la bouche tout en le regardant s'écrouler sur plusieurs morts qui levaient leurs tête en direction de l'énorme morceau de métal. 

Moi : " On peut dire qu'on est en veine ..." Soufflais-je. 

Je me rassois sur la chaise de bureau tout en regardant l'ensemble de l'usine à présent en ruines. J'sais même pas comment on a put survivre, finis-je par me demander. 

Je fouille dans les tiroirs dans lesquels je n'avais encore mis le nez, mais à moins que je n'en sorte un escalier de secours ou même encore une corde, pas de raison de m'y attarder. 

Soudain j'finis par me demander qui avait provoqué cette explosion. Et si on était pas seuls ici ? Et si on retombait sur des mecs comme ceux de la forêt ? Et merde, me voilà en train de me faire des films. Et Daryl là qui se tapait un p'tit somme au milieu de toute cette merde ... 

Je souffle et penche ma tête en arrière en commençant à jouer nerveusement avec l'une de mes mèches de cheveux. Mon regard se perds dans le plafond.

J'ai pas peur d'eux..Où les histoires vivent. Découvrez maintenant