Fanfiction Daryl/OC
Le monde d'avant n'est plus. Ça doit faire un an maintenant. La peur, la soif, la faim, le froid... Tout ça, je m'y suis habitué mais la solitude non.
J'ai pas peur, enfin je crois, en même temps, j'ai un putain davantage contra...
La tension était à son comble dans la prison. Après l'annonce d'Abraham et ce qu'Anna venait de balancer, tous les survivants se trouvaient sur les nerfs et complètement perdu.
La jeune femme ne savait même plus où était sa place à présent. Au fond, elle se sentait presque soulagé de partir demain en direction de Washington.
Anna était monté s'enfermer dans sa cellule, persuadé que tout le monde lui en voulait, du moins, tout autant que Rick.
Elle était assise sur son lit à contempler son épée encore tâchée de son propre sang. La blonde pose une main sur son ventre, à l'endroit même du bandage. Elle repense aux derniers évènements. Dire qu'elle avait frôlé la mort, mais c'était sans compter sur le sang froid imperturbable de Daryl et de ces deux compagnons.
C'était grâce à ces hommes qu'elle faisait encore partie des vivants. Soudain, elle repense à la question de Glenn. Pourquoi ne s'était-elle jamais demandé ce que ça lui ferait de se faire mordre ? Sans doute parce que les morts ne s'intéressaient pas à elle, mais au final, si ça arrivait un jour ? Serait elle comme les autres ? De la fièvre, une infection, la mort et ensuite elle se relèverait et déambulerait à la recherche de viande fraiche ?
Toutes ses questions qui se bousculaient dans sa tête ne lui firent pas percuter les pas qui venaient de s'arrêter devant sa cellule.
La jeune femme maintenait sa tête fixé sur son épée tout en réfléchissant à tout ça avant de voir apparaître une paire de chaussures devant elle.
Anna manqua un sursaut mais elle se contrôla. Elle relève lentement la tête, devinant parfaitement à qui elle avait à faire. Son regard triste et bourré de remords se pose dans le siens.
Abraham : " Tu lui en veux ? " Lui demande t-il en se postant à ses cotés sur la table en bois.
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L'archer continue de tirer sur sa clope sans prendre la peine de le regarder et encore moins de lui répondre. Le militaire sort alors un cigare de sa poche. Il le renifle lentement comme s'il voulait profiter de ce moment.
Abraham : " Avant toute cette merde j'avais une femme et trois enfants." Dit-il soudainement en allumant son cigare.
Il marque une pause avant de prendre une première taf. Ensuite il relève la tête face à l'horizon. Il observe quelques secondes les rôdeurs qui s'agglutinaient devant la grille de la grande bâtisse.
Abraham : " C'était une femme incroyable. Adorable, généreuse, toujours prête à rendre service. Puis elle a donné naissance à trois merveilleux gamins."
